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Freud et moi, pas toujours d’accord

J’ai toujours prôné que dans l’histoire de la psychologie il y avait deux génies, Bouddha et Freud. Le premier car il a inventé la conscience (ou du moins sa structure) et le second car il a inventé l’inconscient.

Je ne parlerai pas ici de la pratique thérapeutique mais de la théorie et des principes de la psychologie

En accord avec Sigmund Freud.

Toute théorie scientifique se base sur des hypothèses et un modèle. Freud a eut le grand mérite de s’intéresser aux deux. Il a fait l’hypothèse de l’inconscient et donné un premier modèle de la conscience sous forme de trois fonctions, zones logiques.

  1. Le ça : la zone de l’inconscient ou naissent les pulsions qui ont pour devenir de s’actualiser dans nos comportements
  2. Le moi : Zone de la conscience cognitive qui gouverne nos comportements raisonnés
  3. Le sur moi : La zone qui autorise ou non l’actualisation de nos pulsions dans un comportement cognitif et raisonné. L’autorisation est donnée au nom d’une morale acquise ou de réactions sécuritaires de préservation. Ce refoulement des pulsions inadaptées et la seconde hypothèse de Freud. C’est cela qui génère, pour Freud, les diverses pathologies mentales

Tout ceci peut, avec de sévères adaptation se trouver en accord avec la théorie de la psychologie relativiste

En désaccord sur le modèle

Le modèle proposé (ça, moi, surmoi) est trop pauvre et mérite d’être enrichi. Dans la psychologie relativiste il existe trois niveau de conscience

  1.  La conscience organique, celle qui gouverne les métabolisme des plantes, des animaux, et des humains (photosynthèse, respiration, digestion, circulation sanguine …) elle est de nature totalement inconsciente
  2. La conscience émotionnelle, celle qui reçoit nos perceptions, nos émotions encore non actualisées dans un univers cognitif. Elle n’est pas consciente du point de vue cognitif (car non représenté dans un univers cognitif) mais reste présente en nous et participe en sous-terrain à nos sentiments, nos comportements (c’est le propre des animaux et des humains).
  3. La conscience cognitive. Elle constituée de la représentation de nos perceptions et de nos émotion sous formes d’images mentales reliées entre-elles par des liens logique de dépendance (comparaison, dénégation, analogie, proportionnalité, choix,) comme pourrait être les opérateurs Booléens ET, OU, NI, SI … ALORS … Chaque image se déduisant des images précédemment acquise par des relations de dépendance qui lui donnent un sens relatif. La conscience devient alors un vaste réseau d’images mentales reliées par des liens de dépendance  
  4. Dans la conscience cognitive on peut ajouter la notion de rigidité ou de laxisme des relations de dépendance. Soit elle ont un caractère totalement affirmatif et sans nuance et la conscience et dites rigide, soit elle ont un caractère plus nuancée, avec un certain niveau de tolérance ou de doutes et la conscience et dites lâche !

Pour faire un rapprochement avec le modèle Freudien, le ça serait la conscience émotionnelle, le moi la conscience cognitive, et le surmoi la rigidité de la conscience.

En désaccord sur le surmoi

La barrière du sur moi (un peu trop moraliste chez Freud) qui interdit à certaines pulsions de s’exprimer et qui les maintient dans un état de refoulement pathologique et remplacée par des erreurs dans la construction du réseau. Si entre deux images mentales se produit une erreur dans la création des relations de dépendances à l’ensemble du réseau on introduit un point d’incohérence dans la conscience. Toute image ultérieure qui viendra se comparer à ce point, même avec des relations cohérentes, sera en décalage avec le reste du réseau On développe alors une branche en discordance avec le réseau généra (on parle de cancer de la pensée !). Cette incohérence est à l’origine de certaines pathologies mentales (mal être, angoisse, maniaco-dépression, schizophrénies, voire certains autismes)

La forte rigidité de la conscience conduit au narcissisme et à la paranoïa, alors que sa trop grande laxité amène à une nature angoissée, (pusillanime, influençable, hysteroïde).

La neutralité du thérapeute

Encore un point de friction avec le maitre. Freud prône la neutralité du thérapeute, le divan, voire une relation dos à dos entre patient et thérapeute. Pour moi, dans la psychologie relativiste il ne peut exister de relation neutre entre deux être. Celle-ci induit un positionnement réciproque donc une interférence. Un relation neutre serait une non relation.

Par contre, il est certain, que le thérapeute ne doit pas être un maitre à penser, un gourou. Il doit simplement épauler le patient dans sa recherche, sa prise de conscience de sa problématique, sans engagement mais pas sans relation, car c’est en elles que se trouve la compréhension.

Freud étudie un individu isolé (bien que face à son environnement) qu’il considère face à lui-même dans ses pathologies. Or un homme isolé n’aurait aucune pathologie, il ne serait jamais orgueilleux, ambitieux, narcissique ou autiste. C’est dans la relation que chacun se vit, c’est pourquoi la psychologie relativiste étudie l’humain dans sa relation aux êtres et au choses.

Conclusion

Le gigantesque travail de Freud à ouvert la voie à la psychologie en général. Mais cette science est restée très expérimentale, basée sur l’examen clinique. Freud avait proposé une première modélisation de la conscience. La psychologie relativiste en propose un approfondissement et une nouvelle orientation, même si l’hypothèse principale reste la notion d’inconscient de Freud. En toute science la base du progrès et la modélisation du phénomène (théorie de la lumière, relativité générale, théorie quantique …).

La notion d’images mentale est, elle, inspirée de Bouddha et de sa notion de Karma, ensemble de représentation liées par des liens de dépendances.

Comme quoi c’est dans le vieux pots que l’on fait les meilleures soupes !

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