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Il y a 2600 ans Bouddha a évoqué le principe des représentations mentales. Pour lui notre vécu est constitué de représentations mentales qui sont une forme modélisée de nos ressentis. Ces représentations sont trompeuses, car le plus souvent erronées, et Bouddha suggère de les éliminer pour accéder à la vérité qui se cache derrière elles. C’est le modèle retenu dans la psychologie relativiste (sauf que la méditation, mortifère pour la vie sociale, sera remplacé par la réflexion).

 Globalement on peut considérer que la conscience est formée de représentations mentales reliées entre-elles par des relations causales (avant/après, bien/mal, cause/effet, lié/non lié, plus important/moins important, …)

Les représentations mentales constituent le contenu de la mémoire, alors que les relations causales en constituent la structuration et lui donnent du sens !

 La conscience, très, schématiquement, serai constituée de trois niveaux distincts.

  1. La conscience que nous appellerons organique. Elle est constituée des éléments reflexes nécessaires à la vie. Chez les plantes c’est l’ensemble des métabolismes comme la photosynthèse, l’héliotropisme, chez les animaux et l’être humain la respiration, la digestion, la circulation. Elle est commune aux plantes, aux animaux et aux humain.

  2. La conscience émotionnelle. Elle est le réceptacle de nos émotions brutes. Nos ressentis y sont stockés sans formalisme ni structure. C’est une zone de chaos relative à un vécu purement émotionnel. Elle est commune aux animaux et aux humains

3)   La conscience cognitive. C’est la zone du vécu raisonnable. Elle constitue la zone de formalisation des émotions pour donner un sens aux images mentales qui nous animent. Dans cette zone les images mentales sont unies par des liens logiques de dépendance de type cause/effet, avant/après, etc. etc. C’est donc la zone du vécu logique, de l’analyse critique, et des positionnements. Elle est l’image du monde émotionnel dans le monde rationnel  

4) On retrouve, ici, la trilogie classique du « Freudisme », ça, sur-moi, moi. La conscience émotionnelle serai le ça, la conscience cognitive le moi, et la structuration du réseau logique le sur-moi. Cependant dans la théorie de Freud le ça pourrai ou non s’actualiser dans le moi selon le bon vouloir du sur-moi, dans la théorie de la psychologie relativiste la conscience émotionnelle se formaliserai dans la conscience cognitive en créant des liens logique cohérents ou non cohérents avec le contenu présent de la conscience. Pour Freud les psychopathologies viendraient d’un refoulement, en psychologie relativistes ils résulteraient de création de liens erronés, incohérents avec l’ensemble du réseau. La conscience cognitive est l’apanage des humains.

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