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Le monde du travail

Come dans toutes les activités humaine l’humain a besoin de se positionner pour se forger son identité. Le monde du travail n’échappe pas à la règle. C’est une part importante de notre vie qui doit satisfaire nos besoins essentiels. Prendre son identité dans une tâche, dans une entreprise c’est s’approprier, au moins en partie, la fonction que l’on remplit pour s’enrichir (moralement !) Manager un groupe c’est savoir imposer une direction tout en respectant les désirs de chacun. C’est un art de funambule, mais mieux vaut une équipe soudée, motivée, enthousiaste qui ne marche pas toujours tout droit qu’une équipe qui obéit aveuglement mais passive et sans enthousiasme. C’est ce que trente ans d’expérience m’ont appris.

Le maitre et l’élève

Dans de nombreuses congrégations le statut de « maitre » est vénéré au-delà de toute logique. Le « maitre » possède le savoir et il accepte d’en faire profiter ses disciples. Ceci lui donne pouvoir absolu sur eux. Les élèves doivent le vénérer comme il le mérite, l’honorer et le servir. On rencontre ce genre de comportements, bien sûr, dans les sectes, mais il est très en vogue dans les congrégations bouddhistes, et les hommes d’église se sont souvent octroyé ce droit et ce pouvoir. C’est disons le crûment une ânerie et un « abus de position dominante ». Certes on peut avoir la connaissance, voire même une certaine sagesse, mais ceci ne génère aucuns droits et bien au contraire cela entraine surtout des devoirs. Le
« maitre » qui possède la connaissance la tient évidemment d’un autre sage qui lui a délivrée. Il n’en est pas le propriétaire mais un simple détenteur qui a la responsabilité de la transmettre. Un « maitre » un peu intelligent et un peu sage devrait savoir que posséder la connaissance ne veut pas dire détenir la vérité. Bouddha, à ce sujet, disait à ses
disciples : « Méfiez-vous de ce que je vous enseigne, écoutez et faites-vous votre idée ».

Pour qu’une technique, une pratique, une idée progresse il faut que l’enseignement dispensé soit constamment remis en cause. On ne progresse pas en « gobant » la parole de son enseignant et en la retransmettant à l’identique. Les élève doivent être constamment critique vis à vis des idées reçues, les remettre en cause, les améliorer. Les disciples doivent dépasser le « maitre », c’est leur façon de l’honorer et de le respecter.

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