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Les psychopathologies. (Annexe II)

Elles sont, soit structurelles et dépendent de la rigidité/plasticité de son terrain, soit conjoncturelles et dépendent d’une mauvaise intégration du contenu de la conscience cognitive.

Causes structurelles : La structure de la conscience peut être rigide, c’est à dire que les relations causales de dépendances sont sans nuance et sans souplesse. Du type : « ceci dépend de cela, et rien d’autre à envisager ! » Les capacités d’adaptation sont faibles et l’intégration de nouvelles informations difficile. Pas facile pour une idée « étrangère » de trouver sa juste place dans un univers figé qui refuse de s’adapter. C’est la structure collective des partis politiques comme le R.N ou LFI., qui enfermés dans des certitudes rigides refusent l’intégration de tout corps étranger tant dans sa vision sociale que dans sa vision idéologique. La structure rigide de la conscience est la porte ouvertes aux attitudes radicalisées, aux comportement narcissique ou paranoïaques.

La structure de la conscience peut au contraire être trop lâche. Les relations de dépendances sont floues du type : » Cela dépend de cela, mais bon, pourquoi pas autrement, ça dépend, … » Le référencement est faible et le sujet a du mal à se positionner. Il vit sur un fond d’incertitude, il a une nature angoissée, faible. C’est la porte ouverte aux pathologies dues au manque de références comme l’état dépressif, les comportements addictifs.

Les causes conjoncturelles : Elles résultent d’un contenu erroné de la conscience. Par exemple, l’enfant élevé dans un milieu instable, ou privé d’affection développera de mauvaises images de la relation affective, il restera « en mal d’amour », aura du mal à passer à l’âge adulte de peur de perdre le peu de relations affective qui lui reste. Ce sera la porte ouverte aux comportements anorexiques ou boulimiques. Ces deux pathologie ont en commun une absence de références solides avec perte d’identité. L’addiction, de façon générale et l’occasion de se donner « un coup de fouet » qui un instant donne le sentiment d’exister. L’enfant trop couvé, sur protégé aura toute sa vie tendance à se complaire dans un comportement régressif, recherchant la sécurité, et aura des difficulté à s’affirmer en adulte.

La construction de la conscience peut se faire sur des erreurs d’interprétation des situations. La conscience cognitive se construit par intégration des nouvelles émotions. Une analyse critique par la conscience déjà existante défini le positionnement que l’individu adopte par rapport à ce nouvel acquis, et les nouveaux liens logiques qui vont concrétiser l’intégration de l’événement à la conscience. Dans certains cas l’analyse critique peut s’avérer erronée et les liens logiques créés sont alors tout sauf logiques. Il en résulte un point d’incohérence dans le réseau logique de la mémoire. Si d’autres événements s’intègre à la mémoire en s’appuyant sur ce point d’incohérence, il en résulte une zone de la mémoire (zone logique et non géographique) qui bien que tout à fait cohérente est en totale incohérence avec les reste de la conscience. C’est ce que nous pouvons qualifier (pour simplifier la dialectique) de « cancer de la mémoire ». Toute analyse critique qui s’appuiera à la fois sur cette zone « cancéreuse » et sur le reste de la mémoire laissera une impression de doutes, d’incertitude, des positionnements flottants qui vont caractériser une forme de psychopathologie. Selon le terrain rigide ou plastique, selon l’importance de ces zones « cancéreuses » ( en nombre et en intensité) on pourra développer toutes les pathologies actuellement répertoriées.

La conscience à structure rigide aura de meilleures défenses contre l’éparpillement de la mémoire mais conduira aux comportements paranoïaques et narcissiques. La conscience trop plastique liées à l’éparpillement de la conscience conduira à la bipolarité, la schizophrénie, voire à une certaine forme d’autisme par perte dans le détail et incapacité à en réaliser la synthèse.

Bien sûr c’est l’étude du contenu de la mémoire qui définira la forme réelle que prendra la pathologie. Une typologie des psychopathologie n’empêche nullement que chaque individu est unique et ses dévoiements aussi.

Contrairement à la psychologie classique qui classifie les psychopathologies par leurs symptômes, la psychologie relativiste s’efforce de les classifier par leurs causes.

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