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J’ai toujours développé l’idée que notre conscience était constituée d’images mentales liées entre-elles par des liens de causalité (l’idée n’est pas de moi, elle m’a été soufflée par Bouddha lui-même et mon ami Gérard Aussoleil). Cette modélisation de la conscience permet, dans le cadre de la psychologie relativiste, de rendre compte de la construction de notre psychisme, de son évolution à travers nos âges, de la transformation de nos émotions en comportements, de la relation entre perception et vérité.
Reste deux point fondamentaux à élucider : qu’est-ce qu’une image mentale, qu’est-ce qu’une relation causale entre des images mentales ?
Faute d’expliciter, de représenter ces deux points la théorie de la psychologie relativiste n’est qu’une simple diarrhée verbale de plus dans le monde de la psychologie. Utiliser des notions non définies pour bâtir une théorie c’est comme bâtir une maison sur des sables mouvants.
C’est au cours d’un travail sur les émotions que j’ai pu, enfin, expliciter ces notions.

Lorsque nous percevons un événement, un situation, ce sont nos sens qui sont alertés. Rayon lumineux qui frappe notre rétine, un son qui frappe notre tympan, une odeur, un gout, une sensation de toucher qui excite nos récepteurs sensoriels. Ces informations captées par nos sens sont transformées en signaux électriques complexes adressé au cerveau.
Ce sont ces signaux électriques qui activent notre cerveau. A ce niveau ils sont de simples signaux et comme tels ils n’ont aucun sens, ne représentent rien de plus que ce qu’ils sont, des impulsions électriques. L’émotion en elle-même n’a pas de sens, elle n’est qu’une perception.
C’est alors que notre cerveau, activé par ce signal électrique va entrer en action. Il va comparer ce signal reçu à des signaux reçus antérieurement et qui ont déjà pris un sens. Il va détecter les analogies, les différences, et toutes les relation logiques envisageable entre ce nouveau signal et ceux appris précédemment. En quelque sorte il va positionner cette nouvelle information par rapport à nos apprentissage anciens. C’est ce positionnement qui va donner un sens à l’émotion, en faire un sentiment capable de nous faire réagir au signal reçu. Nous pourrons alors adopter des comportements de peur, de joie au de tristesse, de colère, de rejet ou d’approbation, de punition ou de récompense, des réactions somatiques comme la rougeur, la suée, le tremblement, etc. etc. Le nouveau signal, maintenant explicité va prendre sa place dans le réseau de notre conscience, de ce fait enrichie. Il pourra maintenant, être mémorisé, servir dans l’analyse critiques des futurs messages que nous recevrons.

A partir de ce mécanisme nous pouvons alors donner une représentation descriptive de la constitution de la conscience.
Les images mentales sont ces signaux électriques inscrit dans notre conscience et qui représentent la mémorisations des perceptions reçues au cours de notre vécu.
Ces images mentales sont reliées entre-elles par des liens de comparaison logiques, entre ces diverses images. C’est l’ensemble images mentales et relations logiques qui constitue le réseau de notre conscience, notre positionnement dans la vie, notre identité. C’est à travers lui que chacun trouve le sens de sa vie !

Ces images mentales ne sont pas que de simple représentations picturales de la situation que nous avons vécue, elles sont également chargées de représentations auditives, olfactives, gustative, et pourquoi pas tactile. Elles ne peuvent se dessiner. Certaines sont supportées par un contenu visuel assez précis, comme une table ou une chaise, mais d’autres sont d’une conception plus abstraite. L’image d’une odeur, qui conduira au souvenir de cette odeur, n’est pas de nature graphique et pourtant elle s’impose à notre psyché. Quand nous nous remémorons une odeur (lavande, foin coupé, poulet rôti, moisissure) nous ne pouvons lui donner une formulation et pourtant elle est bien présente dans notre pensée. Plus nous aurons développé un langage, un vocabulaire pour décrire une odeur et plus il sera facile de lui donner une représentation précise, de la décrire par des mots. Ceux-ci à travers les souvenir de notre interlocuteur (dans la mesure où il connaît le langage adapté) pourra lui faire « revivre l’odeur » dont on parle.
Ce faisceau de relations, entre les images mentales, constitue le squelette de notre conscience et en même temps une indexation qui va permettre de retrouver une information stockée dans la mémoire.

Ce que l’on a dit à propose des odeurs est également valable pour les sons. Ce souvenir d’un air, d’une chanson n’est pas uniquement du domaine cognitif, il fait aussi appel à une mémoire des émotions non formulées. Pour les musiciens avertis ces émotions peuvent pourtant être formulées dans l’écriture musicale (la partition) qui seront une vision de la musique dans un univers cognitif.

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