Skip to content
[font_awesome icon="phone" margin_right="5px" color="#000"] 01 42 59 15 27 [font_awesome icon="envelope" margin_right="5px" margin_left="20px" color="#000"] patrick@rouillier.com [font_awesome icon="user" margin_right="5px" margin_left="20px" color="#000"] [wp_login_url text="User Login" logout_text="Logout"]

Après avoir décrit et mis en place la psychologie relativiste, il devient intéressant d’en faire une critique objective. Cette critique sera d’ailleurs valable pour l’ensemble des techniques, allant de la psychanalyse aux thérapies comportementales et cognitives. Durant ce travail il m’est arrivé, comme tout un chacun d’être malade. Douleurs, fièvres, fatigue. L’examen de mon travail dans cette période difficile m’a montré comment la vision des choses quand on est malade ou bien portant peut être différente. Tout ce que j’ai avancé constitue le regard d’un humains sain sur un patient. Je suis loin d’être sûr que le patient puisse épouser cette vision, qu’il puisse la comprendre. Nous lui décrivons un univers qu’il ne peut reconnaitre comme le sien. Il y aurait un gros travail à faire en ce sens. Soyons objectif, et disons que la psychologie donne des résultats plutôt mitigés et nécessite un énorme investissement du praticien et du malade pour des résultats Plutôt faibles.

Disons encore que, si le modèle proposé par la psychologie relativiste rend assez bien compte de la construction de la conscience à ses divers stades, il reste muet sur son usage. Non seulement nous sommes capable d’accumuler des impressions et des connaissances, mais nous sommes capable de les utiliser ultérieurement. Le mécanisme de l’interrogation de la mémoire, de la réponse à une requête reste à expliciter. Comment sommes-nous capable pour répondre à une question, à un besoin, de retrouver, à partir d’un signal lumineux, audio, olfactif, gustatif ou tactile, dans notre conscience les éléments qui nous permettrons de faire face à la nouvelle situation ? Comment se fait la recherche pour comparer un signal perçu avec les signaux antérieurement perçus et explicités ?

Il faut au moins cinq années de psychanalyse ou de psychothérapie pour améliorer les symptômes chez un patient, c’est un investissement énorme, un marteau pour écraser une puce. Ces méthodes ne sont pas actuellement économiquement rentables. La psychiatrie offre, elle, des médicaments assez efficace dans bien des pathologies, mais avec des traitement assez lourds. L’industrie pharmaceutique a pu mobiliser ses services de recherches pour produire des molécules actives et moyennement chères à portée universelle (ce qui en assure la rentabilité économique). En psychologie on ne vend pas un produit mais un service et ce n’est pas la « tasse de thé » des grands groupes industriels. La recherche est morcelée entre tous les praticiens et n’a que peu de moyens et les résultats ne sont qu’à la hauteur des faibles efforts engagés. Il est sûr que l’harmonisation des techniques autour d’une théorie unique permettrai un meilleur synergie autour du travail des chercheurs et aiderai grandement au progrès de cette science encore expérimentale. C’est le propos de la théorie de la psychologie relativiste.

La structure des connexions neuronales ou synaptiques (connecté/non connecté, oui/non, 0/1) peuvent-elles comme dans une mémoire d’ordinateur constituer un langage interprété via un microprocesseur ,rendre compte de l’interprétation logique d’un message informel?

C’est un travail qui reste entièrement à accomplir !

Print Friendly, PDF & Email
Back To Top