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Tenons nous en à la définition de la timidité donnée par les principaux dictionnaires.

Timidité :

du latin « timidus », craintif.

Manque d’audace, de hardiesse, dans les relations à autrui, dans les actions et les réalisations.

Un enfant timide.
Un enfant timide.

Elle exprime une forte réserve, un repli sur soi, une gêne intense, voire un sentiment d’insécurité, que certaines personnes expérimentent lorsqu’elles se trouvent au contact de leurs semblables, qu’elles parlent à d’autres personnes, leur demandent des faveurs, etc.

Essayons maintenant de ramener cette attitude devant les autres à la notion de positionnement que nous avons toujours présenté comme la colonne vertébrale de tout individu, le support même de son identité.

On pourra distinguer deux types principaux de timides, ceux qui ont une identité incertaine et ceux qui ont tendance à se dévaloriser.

Le premier type rassemble les individus dont les capacité de positionnement vis a vis des autres ou des événement est insuffisante. Ils savent mal se situer, surtout dans les situations qui ne leurs sont pas familières, ne savent pas quel posture adopter, ne sentent pas ce que les autres attendent d’eux, ils tâtonnent dans leurs comportements sans oser choisir une attitude ferme. Leurs interlocuteurs les ressentent mal, n’arrivent pas à les cerner et soit ils s’embarquent dans une relation ambiguë et sans avenir, soit ils « passent en force » et imposent leur propre volonté. Dans les deux cas la relation n’arrive pas à s’établir.

L’élément majeur est l’incertitude.

C’est une relation que l’on observe très souvent dans une relation entre adolescent et adultes. Les premiers sortent de la dépendance parentale et n’ont qu’une notion très floue de la véritable relation entre adulte ( alors qu’ils peuvent être très à l’aise avec leurs « copains » ou leurs parent avec lesquels ils ont définis les attitudes à adopter, devant lesquels ils sont positionnés ), ils hésitent sur les attitudes à adopter et dans le doute préfèrent se mettre en retrait, ou être ironiques, voire agressifs. Les adultes se positionne soit comme devant un enfant, ce qui n’a pas de sens, et la communication ne s’établit pas, soit comme devant un adulte et renforcent ainsi les doutes de l’adolescent. Chez l’ »ado » cette timidité n’est que conjoncturelle ( liée à la différence de maturité ), elle disparaitra avec l’expérience, l’affirmation de soi, la prise d’identité.

Chez les individus en difficulté de positionnement, cette attitude durera tant que l’individu sera en recherche de lui, de lui par rapport aux autres, tant qu’il n’aura pas affirmé son identité. On imagine que toute thérapie devra avant tout s’attacher à resituer l’individu dans son espace, à l’affirmer dans sa relation aux autres.

Ce n’est pas la prise de confiance qui va re-positionner l’individu, mais le re-positionnement qui va lui donner la confiance !

Le second type rassemble les individus qui ont un positionnement négatif. Pour des raisons historiques ils ont une image dévalorisé d’eux même et projettent cette image dans leurs relations. Le positionnement n’est pas forcement incertain, mais il place le sujet immédiatement en position d’insécurité, d’infériorité. Le sentiment d’échec est permanent !

L‘élément majeur est la crainte.

La thérapie devra porter sur la restauration de l’estime de soi. ( ce qui n’est pas forcément le plus aisé!)

Dans ce cas, c’est la prise de confiance qui va corriger le positionnement et permettre une relation saine et équilibrée.

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