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Les grands invariants des religions

On retrouve dans toutes les grandes religions des caractères invariants, de grands schémas généraux identiques, comme si elles avaient toutes était bâties sur le même moule. Je me limiterais, évidemment, aux religions que j’ai pu connaître : Égyptienne, Gréco-romaine, Chrétienté, Islam, Judaïsme, Bouddhisme et Hindouisme.

  1. L’être suprême. Toutes les religions sont caractérisées par une ou plusieurs entités transcendantales régnantes sur l’univers, dotées de super pouvoirs, gestionnaires de la destinée des humains, et bien sûr immortelles (Dieu, Allah, Jehova, Rama Krisna Vishnou, Jupiter, Amon, et dans une certaine mesure Bouddha …)
  2. Incarnation. Toutes les religions proposent une incarnation de cette divinité dans une représentation humaine sur laquelle va se focaliser la dévotion des fidèles. Pour les chrétiens on a Jésus (Fils de dieu fait homme), les Musulmans ont Mahomet (Prophète presque plus honoré que son maitre), Pour les Juifs se sont Abraham, Moise. La trilogie des dieux Hindou possede leurs avatars à formes humaines, Les Bouddhistes ont Bouddha (Homme mais déifié dans la pratique), les gréco-romains avaient pour tous leurs dieux une représentation totalement humaine (même dans leurs comportements) et les Égyptiens avaient Pharaon représentation de dieu sur terre.
  3. Morale. Toutes les religions ont leurs préceptes moraux, dictés par le dieu ,dont le trait commun est la sociabilisation des humains. Ils sont basés sur la notion de bien et de mal (principes de la morale) le respect des plus faible, la solidarité aux plus pauvres, l’égalité devant dieu. Ces principes sont largement inspirés   des règles du « vivre ensemble », du bon sens sociétal, et ne sont jamais très loin de « la déclaration de l’homme et du citoyen ».
  4. Principes. La relation aux dieux est toujours fondée sur le principe de « la soumission / récompense. Obéis à dieu et tu sera récompensé. Bien sûr la soumission se fait de son vivant et la récompense viendra après la mort …en contradiction avec l’adage : ‘Un bon tiens vaut mieux que deux u l’auras ! ». Le marché n’est pas très honnête !
  5. Les textes sacrés. Toutes les religions ont un texte sacré fondateur, mais dans toutes ces religions ce texte est apocryphe. Jésus n’a pas écrit les évangile, pas plus que ses apôtres, ils ont été écrits un siècle plus tard par des auteurs inconnus. Mahomet n’a pas écrit le coran, et les premières traces de ce livre sacré son bien postérieures à la mort du prophète. La première bible fut écrite entre -700 et -2OO, en grec et son origine n’est pas connue. Bouddha n’a jamais rien écrit et le « Dharma » et le fruit d’une tradition orale. On ne connaît  pas les origines du Majabharata ni du Manavadharmasastra textes sacrés des Hindouistes.
    Toutes ses religion se basent sur des textes non confirmées, parie intégrante des croyances
  6. Immortalité. Tous les dieux sont considérés comme immortels et pourtant nombre d’entre eux emplissent le Panthéon des dieux disparus. Disparu les dieux Égyptiens, Grecs, Romains, Celtes, Khmers, Aztèques, Incas, tous ont sombrés « corps et biens » avec la disparition des civilisations qui les ont engendrées. Soyons sur que Dieu, Allah et les autres disparaitrons à leur tour pour être, sans doute remplacés par d’autres entité tout autan vénérées.
  7. L’Iconographie. Les religions, sauf l’Islam, présentent une représentation de l’irreprésentable sous une forme plus ou moins humaine ou animale. La sagesse de l’Islam et de refuser toute représentation d’Allah et de préférer une représentation graphique ou littérale (Allahou Akbar).
  8. Les maisons de dieu. Chaque religion a construit ses églises, mosquées, temples, généralement plutôt luxueux. que ne fait-on pas pour s’accrocher les bonnes grâces !
    Également universels le développement de rites, pratiques, costume liturgiques aussi variés que clinquants, et d’une « prêtrise » formant le bataillon de serviteurs du dieu. Des plumes, de l’or, des pierres précieuse, des broderies, rien n’est trop beau pour les dieux ?
  9. Rôle politique. Investies d’un pouvoir divin les religions (organisée sous la forme de communautés) ont participé au pouvoir politique dans les cités ou civilisations. Certaines ont même joué un rôle capital dans l’organisation des sociétés et de nos jours, encore, des pays sont encore gérées par les lois religieuses.

Conclusion

Il existe une étrange similarité dans l’établissement et la gestion des diverses religions. Les divers dieux auraient-ils la même conception de la relation aux humains, existerait-il des dieux copieurs, ou l’ensemble des dieux recouvreraient-ils une entité unique à plusieurs visages ? On peut également penser que ce sont les hommes qui ont créé les dieux à l’image de leurs besoins universels, dieu comme un substitut à l’angoisse, au besoin de pouvoir, à la crainte de la mort, la peur de l’inconnu. Notons que les athées ont aussi leurs croyances : croire « au non » dieu c’est encore croire. Dans le domaine scientifique on croit à l’infini, au zéro, qui sont des concepts métaphysiques de nature transcendantale. Quoi qu’on fasse on croit toujours a quelque chose !

Pensons toujours que toute croyance est le fait d’un choix arbitraire (comment dire si un dieu est supérieur à un autre ?) plus ou moins induit par le milieu familial, social, sociétal, plus ou moins libre. Mais c’est toujours un arbitraire choisi moins pour ce qu’il est mais plus en raison de notre environnement immédiat.

Personnellement j’ai choisi, arbitrairement, de vivre sans dieu, parce qu’il me paraît inutile à ma vie et que je penses lui être tout aussi sans intérêt. Je peux me passer de dieu, je penses que je ne lui manque pas … en tout cas il ne m’en donne pas l’impression !

Hosanna ET Allahou akbar , Mazel tov et Om mani Padme hum … et bon vents !

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