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L’obsolescence programmée

On reproche, de plus en plus, aux fabricants, et surtout les plus gros de nous proposer des produits dont la durée de vie et volontairement raccourcie pour nous obliger à les remplacer rapidement par des produits neufs et ainsi accroitre artificiellement notre consommation. On leur reproche, de plus, de concevoir des produits très difficilement réparables pour nous inciter en cas de panne à les jeter et en acheter des neufs.

Ce reproche n’est pas faux mais mérite d’être nuancé et d’en partager la responsabilité.

Dans la concurrence entre les différentes marques disponibles sur le marché les producteurs sont amenés à sans innover pour se démarquer des concurrents pour gagner, ou au moins conserver leur part de marché. Qui irait acheter un produit qui avec vingt ans d’âge n’a pas évolué alors que les produits des concurrents présentent toutes sortes d’innovations qui  les rendent plus attractifs, plus commodes, voire plus économiques.

La conséquence est triple

  1. Tout produit doit sans cesse évoluer sous peine de devenir « obsolète » et de ne plus attirer les consommateurs
  2. Il devient alors inutile de proposer des produits « qui durent » car la majorité des consommateurs se tournerons vers des produits plus innovants et surtout plus performants.
  3. D’ou l’obsolescence programmée qui n’est plus uniquement due à la cupidité des producteurs mais au consumérisme général du marché.

Ce phénomène est loin d’être nouveau, on peut dire qu’il remonte à « la nuit des temps »

Que l’on soit religieux, agnostique, athée, matérialiste, darwinien …  on ne peut nier une certaine conception du « créateur ». C’est lui qui le premier à conçu les concept « d’obsolescence programmée ». L’humain, quelque soit sont origine a été conçu pour vivre environ 40 ans, et c’est bien naturel. Il est prévu pour commencer à se reproduire vers 15 à 20 ans, il lui faut 15 à 20 ans pour élever sa progéniture et l’amener à l’âge de la reproduction, donc 40 ans est la durée de vie idéale pour assurer la survie de l’espèce. Tout vécu supplémentaire est superflu.  C’est bien ce qu’observent les archéologues.

L’espérance de vie des animaux varie peu avec le temps ; Elle évolue sous l’effet de contraintes extérieures (climat, prédation mutuelle) alors que l’espérance de vie des humain a explosée passant de 40 à 😯 ans par le seul fait e leurs actions. La vie en société, le respect (partiel) de la vie humaine, les règles d’hygiène, l’alimentation, la médecine, dus à la prise de conscience des humain (et sans doute à leur crainte de la mort) sont les facteurs principaux de cette accroissement de l’espérance de vie.

Comment l’humain qui a su contrecarrer l’obsolescence programmée par son créateur ne peut-il pas lutter contre l’obsolescence des produits qu’il manufacture ?

C’est que l’humain vit dans une perpétuelle « fuite en avant » devant la mort comme devant le besoin d’avoir toujours plus et plus. Posséder semble une assurance, une sécurisation devant les aléas de la vie. Posséder paraît synonime de pouvoir, et pourtant si posséder est  une assurance contre la vie, elle ne peut rien contre la mort

A quoi sert d’être le plus riche du cimetière !

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