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Doutes et certitudes pour la planète ?

Beaucoup pensent, encore, qu’un petit Français qui  éteint la lumière en sortant de la pièce va sauver la planète. Evidemment non ! D’ailleurs la planète n’a aucun besoin d’être sauvée. Elle s’est formée il y a 4,35 milliard d’année et elle en a déjà vu des vertes et des pas mûres. La planète, elle-même, n’est pas en danger et même une guerre atomique qui éradiquerait l’humanité ne lui ferait ni chaud ni froid. Elle disparaitra en son temps avec son soleil et c’est la une autre paire de manches.

Ce qu’il nous faut sauver c’est son habitabilité pour les humains

Depuis 1988 le GIEC publie des travaux alarmant sur l’avenir de l’humanité est les conditions de vies prévisionnelles. Fort de 195 membres, savants éminents, il a mis un certain temps à s’imposer.

  1. D’abord est venue la période de doutes. Comme tout êtres humains les savants peuvent se tromper et leur parole ne peut être admise sans reserve. Personnellement j’ai commencé par être septique (pas climato septique qui veut en fait dire déni). Puis les arguments se sont accumulés pour le réchauffement climatique, alors que les arguments contre étaient des plus faibles. Dans le doute, la sagesse veut que l’on se rallie à l’avis le plus probable, le mieux étayé.
  2. Les problème alors posé était de savoir si ce réchauffement était du au comportements humains ou à un phénomène naturel. Les travaux du GIEC ont été convainquant, encore que la part des comportements humains soit encore mal définie. Encore ici on doit s’orienter vers l’argumentation la plus fiable qui est sans conteste celle du GIEC.
  3. Une fois actés les raisons de ce dérèglement : « l’accumulation des gaz à effet de serre » on pouvait envisager de combattre la cause pour en annuler les effets. Sus au CO2 et au Méthane en diminuant toutes les opérations donnant lieu à une combustion, donc presque toutes les productions d’énergie.
  4. Nous en sommes là aujourd’hui et les choses n’avancent pas. Les émissions de gaz à effet de serre ne reculent pas (même si certains pays font des efforts louables, mais vains). La question qui se pose à nous est de déterminer si nous avons les moyens de nos ambitions. Sommes-nous armés pour lutter contre le dérèglement, en avons-nous les capacités.
    Je vais, là, vous énoncer le « théorème de Rouillier » qui dit ceci
    « Tant que les nuisances apportées par la lutte contre le réchauffement climatique seront plus fortes que les nuisances apportées par celui-ci, rien ne se passera ! »
    Il est malheureusement évident que lorsque l’on veut concrétiser les utopies chacun se réveille et rappelle que ses intérêt sont en danger, que l’écologie c’est bien, mais pas de cette façon ! Je reste très suspicieux sur notre capacité à enrayer la prolifération des gaz à effet de serre dans un délai raisonnable.
  5. Peut-être sera-t-il trop tard, peut-être que non. Mais de toutes façons il faudra assumer et combattre. Assurément les plus faibles paierons le prix de notre négligence. Il y a cependant un volet complémentaire qui a été largement sous-estimé jusqu’à ce jour c’est ; « l’adaptation ». Quand on ne peut lutter contre le courant on nage dans son sens. On vient de le découvrir avec le manque d’eau et les sécheresses. Les écologistes, obnubilés par les gaz à effet de serre, ont totalement négligé l’adaptation. Pourtant, même Claude Allègre climato septique notoire (conscient du  réchauffement climatique mais hostile à la notion de la responsabilité humaine) avait alerté sur ce que serai notre problème avec l’eau. Cette fois ci se sont les partisans du GIEC qui ont négligé l’avertissement (Puisque Allègre était climato septique il ne pouvait que dire des bêtises !)
  6. Se pose la question de l’utilité de faire tous ces efforts en France alors que les grands pollueurs (directs ou indirects … Chine, Indes, Pays producteurs de pétrole) sont « aux abonnés absents ». L’argument : « il faut bien que quelqu’un montre l’exemple » est typiquement Français. Puisque nous tenons la vérité les autres vont nous imiter ! Nous restons les moralistes et donneurs de leçons … que les autres n’écoutent pas.
  7. Nous en sommes là à ce jour. La lutte contre les gaz à effet de serre piétine, la prise de conscience de la possibilité d’adaptation pointe à peine le bout de son nez et on oublie encore le grave problème des migrations climatiques qui ne peut que créer de très sévères tensions internationales. Encore une situation ou les populations des pays sous-développés paieront le prix de nos erreurs. Aveuglement obsessionnel anti GIEC, aveuglement obsessionnel pour les propositions du GIEC … radicalité et intolérance ne font pas avancer les choses !


Pensons que si les problèmes entre l’humain et la nature sont sérieux ce sont les problèmes entre les humains qui feront le plus de dégâts. L’histoire en est la preuve. On concilie avec la nature mais pas avec ses semblables. Le problème inévitable des « migrations climatiques » posera la question de qui s’accorde le droit de vivre dans les régions favorables et qui n’y a pas le droit. Les conflits risquent d’être dramatiques et tournerons à l’avantage des plus puissants.

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