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freudDepuis une dizaine d’années le conflits des idées (je n’ose pas dire le débat des idées) fait rage entre les « néo conservateurs », représentés par Eric zemmour, Robert menard, Michel Houelllebecq, Regis Debray, Alain Finkielkraut, Michel Gauchet, et la vielle gauche dites « progressiste… Les premiers théorisent le délitement des valeurs, la perte de l’autorité, le déclin de notre civilisation, de l’école républicaine, … les seconds restant attaché à leur vision d’une société égalitaire, ouverte, pluraliste.

Ils est évident, à la simple lecture des valeurs qu’ils prônent, qu’elles sont antagonistes, les « néo réacs» affirmant que le déclin de nos société et le résultat des idées des « progressistes » et les « progressistes » avançant que les idées « néo réac » mettent en péril leur vision utopique d’une société idéale.

Le « soit disant » débat fait rage (au sens propre du terme!) sans avancer d’un pouce. Comment se peut-il que des intellectuels réputés d’une telle valeur soient engluées dans un débat dont ils sont incapables de sortir quoique ce soit. Le débat est-il fondamentalement un exercice stérile ou ces réputés intellectuels ne sont ils que de simples « intellos » hâbleurs impuissants à générer un discours qui ne soit pas un éternel rabâchement des idées qu’ils avancent depuis des années.

Pour essayer de comprendre cette manifestation d’impuissance rappelons le mécanisme que nous avons développés pour la paranoïa. Pas de « lézard » nous n’avançons pas que ces philosophes soient des paranoïaques, nous ne faisons que décrire un mécanisme explicatifs.

Supposons un individu à structure mentale paranoïde qui reçoit un message. Il va devoir décrypter celui-ci, pour l’intégrer à sa conscience cognitive, et réagir en conséquence. Imaginons que cette individu ai, par exemple peur des araignées (encore un mauvais exemple car il s’agit plus d’une phobie que d’une réaction paranoïde, mais pas grave, c’est le mécanisme qui nous intéresse). Si le message est :

Les araignées sont des animaux malfaisant, leur piqure est dangereuse, ils sont sales et peuvent transmettre des maladies … le message analysé à travers la conscience cognitive de notre sujet va déclencher une réaction d’approbation (puisque le schéma général de cette conscience est construit sur un rejet de ces animaux) l’intégration dans la conscience cognitive sera facile et déclenchera les comportements de rejet attendus. La peur des araignées sera au contraire renforcée et institutionnalisée.

Si, au contraire, le message est : Les araignées sont des animaux utiles, leur fil hyper résistant peut nous apprendre beaucoup, les araignées ont un rôle important dans la chaine alimentaire … le message, analysé à travers la conscience cognitive du sujet sera vécu comme négatif, agressif et va développer des réactions de défense, rejet, négation. Paradoxalement la peur des araignées sera renforcée par ce message qui se voulait positif et apaisant.

C’est la structure de la conscience cognitive du sujet qui va donner la valeur au message reçu. Si celle ci est un tant soit peu rigide, tout message qui pourrait la bousculer, la remettre en cause sera nié et vécu comme négatif.

Revenons à nos intellectuels cité plus hauts. Pas besoin d’être un fin psychologue, ni de connaître pleinement les personnages dont il s’agit pour les décrire comme plutôt de nature rigide et à conscience cognitive un peu raide (on ne peut pas dire qu’un passé Maoïste puisse développer une grande souplesse d’esprit!)

Appliquons le mécanisme avancé plus haut dans l’univers de ce pseudo débat. Qu’elle que soit le camp envisagé, le mécanisme est le même. Chacun reçoit les arguments des autres et les analyse à travers sa conscience cognitive rigide, les juge négatifs, et les rejette. Plus les capacités intellectuelles sont développé chez un individu à conscience rigide et plus la structuration sera forte et incontournable. C’est pourquoi les « discussions » entre les « néo réacs » et les « progressistes » sont sans avancées. Ce qui est en cause n’est pas les capacités intellectuelles des protagonistes, mais leur rigidité intellectuelle.

Ceci remet en cause la définition de l’intellectualisme. Doit on qualifier, au sens social du terme, d’intellectuel un individu, si pointu soit il dans la dialectique, la rhétorique, s’il n’est que capable de tourner en rond (même très habilement) dans un système fermé, à priori sur-déterminé, dans une approche stérile, ou doit on ajouter à la notion d’intellectuel le volet de l’ouverture d’esprit, de l’écoute de l’autre, de la capacité à se remettre en cause. On passerai de l’ergotage intellectuel au débat productif.

On exige bien des scientifique cette capacité à se remettre en cause, pourquoi ne pas l’exiger également des philosophes !

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