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raceLa notion de race humaine est employée pour établir des classifications internes à l’espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels. Le concept de « race », qui n’est plus utilisé pour la taxinomie du vivant, a été appliqué à partir du xixe siècle pour distinguer des groupes humains selon des critères arbitraires (religion, nationalité, couleur de la peau, origine géographique…). Il est employé par des idéologues racialistes ou des acteurs politiques promouvant une idéologie raciste.

Signalons que ce terme est utilisé en dépit du bon sens quand on parle de racisme dans le cas de l’antisémitisme ou de l’islamophobie. Les juifs ne sont pas une race (si race il y avait ! ). Ils se voudraient un peuple mais sont plutôt une communauté soudée autour d’une pratique ou d’une reconnaissance religieuse. Cette communauté comprend des Ashkénazes, des Sépharates, et toutes sortes d’individus de toutes origines. Les musulmans ne sont évidement pas une race, mais une communauté religieuse très inhomogène. Bien que le mot soit mal employé, il recouvre cependant une réalité aussi délétère que sotte.

Parler de races permet de porter l’opprobre sur la totalité d’un groupe visé (puisqu’on s’adresse alors à un critère génétique commun à tous les individus du groupe ) alors que définir les juifs ou les musulmans, que l’on veut stigmatiser, en terme sociaux culturels ou sociaux économiques impose de différencier les individus dans le groupe visé selon des critères assez subjectifs. Certains des individus ne feront pas partie de la cible visée et surtout certains individus non appartenant à la cible (non Juifs ou non Musulmans ) se trouveront inclus dans celle ci. La notion même de cible, comme la définissent les individus Antisémites ou Islamophobes perd de son sens, de sa pertinence et de sa raison d’être ! Ces individus utilisent donc la notion absurde de « race » pour viser des individus qu’ils ont eux même désignés et identifiés (sur aucun critère sensé) comme faisant partie d’un groupe homogène. IL est beaucoup plus simple (.. et les racistes sont simplets ..) de rejeter un groupe dans sont ensemble que de rejeter certains membres d’un groupe et d’en accepter les autres. C’est le dénominateur commun à toutes les théorie extrèmistes ou populistes que de simplifier au maximum les raisonnements.

S’il est évident que Juifs et Musulmans ne constituent en aucun cas des races, qu’en est il de la race dites « noire ». Elle peut, en première analyse, constituer un groupe génétiquement homogène, identifiable à des caractéristiques morphologiques communes. Il n’en est rien. La couleur de la peau n’est pas pertinente pour identifier, comme essayent de le faire nos racistes simplets. Les Pakistanais, les malais, les Indiens ont souvent la peau plus noire que les Africains … sont ils pour autant de race noire ? IL est vrai que nos pauvres racistes n’en sont pas à une ânerie prêt. Tout ce qui est en dehors des frontières de leur pays leur paraît étrangement noirs, douteux et inquiétants. Gardons en tête que le racisme est une manifestation paranoïaque d’individus arqueboutés sur leurs idées et qui ont peur de tout ce qui n’est pas eux !

Si on examine le groupe qu’ils veulent définir comme la race noire ont s’aperçois qu’il y a entre les individus de ce groupe des différences génétiques et morphologiques bien plus importantes que celles qui existent entre des individus dit de race blanche et des individus dit de race noire.

Lorsqu’on sépare une collection d’objets en deux catégorie, cette séparation ne « fait sens » que si les différences fondamentales entre deux objets d’une même catégorie sont plus faible que les différences fondamentales entre objets de catégories différentes.

 

La notion de race n’a donc aucun sens dans le cas de l’espèce humaine et ne peut en aucun cas servir à classifier les hommes.

C’est un délice de voir les ultras, Nazi jusqu’au bout des cheveux ( s’il n’avaient pas le crâne rasé!) supporter l’équipe du Paris saint Germain, géré, financé, par les Qatari musulmans bon teint.

Notons qu’il est toujours possible et légitime, si on sort de l’attachement à des racines génétiques, de définir une notion abstraite de race fondée sur des critères choisis.

Imaginons que nous définissions une race dit « des grands » basée sur des critères tels que : taille minimale 1m85, père et mère de taille minimale 1m80. Elle serait peuplée d’individus homogènes par rapport aux critères demandés, mais regrouperait des individus d’une telle diversité morphologique, culturelle, sociologique, psychologique, qu’on aurait vraiment du mal à y voir une quelconque homogénéité.

Toute notion théorique de race peut être légitimée, mais son peuplement par des individus deviendra improbable, problématique … surtout si comme les racistes ont veut y faire rentrer les individus que l’on a choisit à priori et aucun autres .

 

Cependant, si le concept même de race peut être rejeté pour l’espèce humaine, ce rejet ne règle qu’un problème de sémantique et non pas le problème de fond. Refuser un mot ne fait pas disparaître le concept qu’il recouvre. Rayer les mots misère ou malheur du dictionnaire ne rendra pas tous les gens heureux !

Il n’en reste pas moins que des groupes d’individus continuent à rejeter, detester d’autres groupes au nom d’idées généralement sans fondements réels. La cause en est à chercher dans une attitude « paranoïde » d’individus angoissés qui se sécurisent en se crispant sur des idées toutes faites et ont peur de tout ce qui pourait remettre en cause leur « bouclier ». C’est la que résident les racines du mal.

 

 

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