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Le bal des faux-c..    op 28

On croirait un gag, la Cop 28 va se dérouler à l’ombre des puits de pétrole. En fait ce n’est guère étonnant dans le mesure ou de moins en moins de pays peuvent prendre en charge de telles manifestations couteuses sur le plan de l’organisation et de la sécurité.

Les J.O. de Sotchi et Pékin ont été donnés à des nations prêtes à déverser des tombereaux de milliards pour se faire une place au soleil.

Les J.O. de 2024 et 2028 ont été donnés à la France et aux états unis, seuls candidats en lice

Les Jeux asiatiques de ski auront lieux en Arabie Saoudite seul candidat déclaré

Attendons-nous à ce que ces grandes manifestations internationales ait lieux dans des pays prêt et capables d’investir dans leur « soft power ».

Dans ces « grands raouts » chaque pays, chaque partie jouent leurs propre cartes. Le fait nouveau c’est qu’ils se sentent obligés de jouer la comédie en faisant mine d’adhérer à l’intérêt généra

  1. La France brandi le flambeau du « no charbon ». Facile puisque nous n’avons plus de mines et que nous ne l’utilisons que très peu. Par contre pensez-vous que les gros producteurs (USA, Russie, Chine, Australie et Indes) vont renoncer à cet avantage économique qui représente leur indépendance énergétique.
  2. La France prône le nucléaire (merci pour EDF) et les pays se sont engagés à développer cette filière. Évidement cela prendra 15 ou 20 ans et nous aurons déjà perdu la bataille contre le climat. En plus beaucoup de pays n’ont ni les moyens financiers ni techniques pour assumer ces gros efforts financiers. Mais bien sûr les états producteurs de pétrole, assis sur le tas d’or que représente cette production, ne sont pas prés de l’abandonner … et retourner à l’état de Bédouins du  désert dont ils sont sortis.
  3. Chacun est maintenant bien conscient que les énergies renouvelables (Éolien, Solaire, Hydraulique) sont nécessaires mais pas suffisantes. Pour des contraintes climatologiques elles ne peuvent constituer un socle énergétique de base. On doit donc trouver une source d’énergie pérène et abondante.
  4. Les écologistes, après avoir combattus, bec et ongle, le nucléaire (au point d’avoir précipité l’Allemagne dans les griffes du gaz Russe) sont maintenant très « souple » vis à vis de cette énergie, et « vent de bout » contre le pétrole. Haro sur Pouyané et Total, les deux bêtes noires pollueuse. Pourtant souvenez-vous du chaos quand l’essence a manqué durant quelques jours à la pompe. Total fournit de l’essence parce que nous réclamons de l’essence. N’inversons pas les rôles et assumons note entière responsabilité.

Je suis assez pessimiste sur notre capacité à limiter l’émission de gaz à effet de serre et à restreindre notre consommation d’énergies fossiles. Pourtant ce devrait être nécessaire.

Lorsque les nuisances causées par le réchauffement climatique seront supérieures aux nuisances causées par le lutte contre ce réchauffement, alors les populations bougeront, pas avant.

Ca risque bien d’être trop tard !

Il paraît difficile de faire renoncer les pays producteurs à ce qui a fait leur richesse, et sans quoi il ne serait rien, pour les faire entrer dans une énergie nucléaire dont ils ne seront que les parents pauvres et que, pour cause de compétitivité, ils ne pourront pas exporter. Autant leur demander de ce faire Hara-kiri !

Ne nous berçons pas d’illusion, le choc climatique sera sévère et beaucoup vont en pâtir. Lutter contre les gaz à effet de serre, il faut le faire, mais prévoir que l’on y arrivera très difficilement est la « voie de la raison ». Pensons à la gestion de l’eau, (abondante nais mal répartie), à la montée des eaux, aux risques de pénurie alimentaire, et surtout aux incertitudes migratoires qui sont le corollaire des autres pénuries.

Nous n’avons pas anticipé la lutte contre les gaz à effet de serre, anticipons au moins la résistance contre ses conséquences.

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