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Les invariants des civilisations. Le positionnement

En tout temps et en tous lieux les civilisations ont développées des valeurs identiques même si elles n’ont pas eu de contact entre elles. Il est intéressant de constater combien elles ont, indépendamment les unes des autres été amenées à suivre des évolutions similaires et se construire selon des valeurs universelles

Les divinités et les religions

Toutes les civilisations se sont construites autour d’une croyance en une ou plusieurs divinités. Depuis la civilisation mésopotamienne Égyptienne, Grecque, Romaine, Chrétienne, Musulmanes, Khmer, Incas, Aztèque, Maya, Hindou et autres, la religion a toujours été la pierre angulaire des civilisations. Les prêtres ont toujours joué un rôle dominant à côté des puissances en place et imposé leur vision de la morale aux populations croyantes.

Le besoin de religion vient  des événements que l’on ne peut expliquer. La vie, la mort, les phénomènes naturel (pluie, vent, inondations, éruptions volcanique …) sont autant de prétextes à tenter de les représenter, d’en donner une image par rapport à laquelle on pourrait se positionner. On n’y arrive pas on en donne une représentation magique, transcendantale, à figure plus ou moins humaine qui peut nous servir de repère.

Les hiérarchies, les institutions

Toute civilisation se cristallisent en une société reflet des aspirations des participants. Elle se dote de valeurs institutionnelles, d’un « vivre ensemble », d’une morale, généralement inspirée de la religion. Les dieux sont de grands moralistes … et leurs injonctions sont bizarrement proche des attentes des humains pour leur « vivre ensemble »

Ces institutions prennent deux formes principales, l’autocratie ou la démocratie avec toutes les formes intermédiaires. Elles impliquent toutes la soumission à l’institution.

 et donc des lois, une justice et une police.

La famille et le mariage, les transmissions

Jusqu’à nos jours les sociétés ont toujours été bâties autour du modèle familial. D’abord très large, le clan, elle se rétrécie pour aller au couple dernier rempart de la cohésions des sociétés. Quand le couple s’affaibli c’est le signe que les valeurs de la société sont à l’approche d’une grande transformation et les valeurs collectives s’effacent devant les valeurs individuelles.

Le mariage est le grand marqueur de toutes les civilisations, de même que la transmission des biens et valeurs familiales.

La peur de la mort et ses rites

La peur de la mort est un incontournable de sociétés. Impossible de savoir ce qu’il y a avant la vie et après la mort. L’avant ne nous soucie guère puisque n’étant pas là nous ne nous sentons pas concernés. Par contre la mort nous concerne au premier chef. Disparaître, tout en ayant conscience d’être tout en  n’étant plus, est source d’angoisse. Les religions nous ont sécurisé en affichant « la vie éternelle » après la mort. Fausse sécurité, car vivre éternellement sans savoir réellement ce que sera cette vie est encore plus angoissant. Tous les rites funéraires sont une mise en scène de cette transition, de ce passage, qui ne font que renforcer l’angoisse.

Mieux vaut penser que la mort est un néant qui, par conséquent, ne nous concerne pas. Ce sont tous ces invariants dans les civilisations qui conduisent à une invariance dans les concepts couvrant les langages.

L’art et les parures

L’art et le paraître est un invariant des civilisations. La recherche de la beauté et d’un certain esthétisme semble une nécessité des groupes humains. Ils ont tous eut leurs artistes quelque soit leur degré de sophistication. Le costume et l’apparat ont toujours existé comme reflet des hiérarchies ou des appartenances à un groupe identitaire. Le costume est un marqueur des civilisations et des régionalismes.

La sexualité, les tabous

La sexualité, la mort, et même la richesse ont été à l’origine de nombreux tabous. Le premier tabou de la sexualité vient de la bible ou Adam et Ève ont commis « le péché de chair ! » Heureusement car sans cela pas d’espèce humaine, bien joué Adam!. Difficile d’énumérer les tabous liés au sexe car la liste serai trop longue. La mort, avec son côté magique, a été une angoisse dans les diverses civilisations, angoisse qui s’est accrue avec les progrès de la médecine et le recul de la mort.

L’évolution des société

Les civilisations évoluent un peu comme les êtres humains. Elles naissent pleines de vigueur, pleines d’espoir en l’avenir, dans un grand élan collectif. Puis elles s’organisent, se structurent, établissent des valeurs pour devenir une société mature. Puis les règles, les normes, les contraintes finissent par les scléroser et devenir pesante pour les citoyens. Nais alors le « besoin individuel » ou chacun pense se débrouiller mieux seul, ou le collectif apparait comme un boulet plus qu’un aide. La société qui s’était construit autour d’un consensus collectif se délite et perd de sa force. Devant des pressions extérieures (guerre, concurrence …) elle ne peut résister et se dissous progressivement jusqu’à disparaître.

Notre civilisation européenne vit cette phase de perte du sens collectif et si on ne réussit pas à construire une véritable Europe soudée autour d’un projet d’avenir commun (ce qui est très vraisemblable) nous irons doucement vers une régression incontrôlable.

La langue

Tous les groupes constitués développent un langage, c’est une nécessité pour échanger, se hiérarchiser. La relation est un élément essentiel du positionnement, des hiérarchisation, et de la définition du rôle de chacun dans la structure sociale et  de son évolution. Ce qui est intéressant à souligner c’est que tous ces langages tournent autour des mêmes concepts invariants, à tel point que l’on peut pratiquement traduire une langue en une autre au mot à mot.

Conclusion

On constate combien les civilisations génèrent des sociétés construites sur les même modèles de valeurs et d’organisation. Des groupes humains, souvent sans contact les uns avec les autre bâtissent des sociétés similaires.

Que l’on se pare de plumes, de peaux de bêtes, d’armure, ou de costume cravate, les organisations sociales développent des modèles fondés sur les mêmes principes. Les inévitables différences entre les civilisations portent plus sur de problèmes marginaux, non fondamentaux, mais les structures profondes sont invariantes.

La structure sociétale des civilisations est moins une affaire de culture que résultantes de « la condition humaine »

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