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La différence, richesse ou danger

C’est un éternel débat entre ceux qui pensent la différence comme une source d’enrichissement et ceux qui voient en elle un danger pour leur intégrité.

Certains voient la différence comme une opportunité d’acquérir de nouvelles connaissances dans les domaines de la culture, sociétaux, moraux … Ils pensent qu’une nouvelle vision du monde peut élargir les champs de conscience, aider à mieux prendre en compte « les autres » et éventuellement à un certaine remise en cause de nos croyances et certitudes.

Pour d’autres cet apport d’idées nouvelles peut remettre en cause nos fondements si difficilement acquis et si difficiles à conserver. Ils voient en ces idées nouvelles un danger pour nos structures institutionnelles et culturelles. Ils craignent une remise en cause de nos organisations sociétales de nos valeurs, et les chamboulements qui pourraient s’en suivre.

Quels sont les pourquoi et le comment de ces deux attitudes ?

Pour les comprendre il nous faut revenir à la construction de la conscience de chacun.

  1. Tout commence par une perception à travers l’un ou plusieurs organes des sens (vue, ouïe, odorat, gout, toucher).
  2. Cette perception est transformée en signaux électriques transmis au cerveau par notre système nerveux
  3. Ces signaux activent les connexions neuronales pour former une image mentale dans une zone du cerveau. A ce niveau l’image mentale n’a aucun sens. C’est ce que l’on peut appeler l’émotion.
  4. Cette image mentale est alors comparée aux images mentales qui peuplent notre mémoire
  5. Cette comparaison va créer des relations, des liens logiques entre cette nouvelle image et les anciennes.
  6. Ce sont ces relations qui vont donner un sens relatif à notre perception récente. C’est la naissance du sentiment (Joie, colère, passion, défi, honte, peine, envie, dégout, haine, amour, peur, doute …)  de notre positionnement vis à vis de la situation vécue.
  7. Ce sentiment va gouverner nos comportements nos réactions psychiques ou physiques.
  8. La situation peut alors être intégré dans la structure de notre réseau et elle prend alors figure de souvenir (conscient ou inconscient)

Tout va alors dépendre de la nature des liens qui unissent cette nouvelle image aux anciennes

  1. Si ces liens sont de façon générale rigides, c’est à dire empreint de certitude et sans aucune latitude de doute. La conscience est psychorigide et bloquée sur ses certitudes. L’individu aura du mal à accepter des idées nouvelles qui viendront bousculer toute sa construction mentale. Les idées nouvelles ne trouverons pas leur place dans la conscience car la remise en cause  de la pensée serai absolue. Trop de choses devraient être modifiées pour que la nouveauté puisse trouver sa place et l’intégration est deniée. L’individu, arcbouté sur ses certitudes refuse toutes notions différente des siennes et refuse de se remettre en cause pour accepter « l’autre ». Tout idée nouvelle est vécu comme une agression (attitude paranoïde) C’est un individu « radical ! »
  2. Si ces liens sont trop lâches, que l’individu est dans le doute général et en recherche permanente de repères il sera prêt à accepter toutes pensés qui pourrait lui permettre de se « raccrocher au branches », de se positionner et de se définir, et sera donc surtout réceptif aux idées les plus simplistes et dirigistes. Ce sera une bonne proie pour les « gourous » de toutes sortes. Il fuira, au contraire les pensées  permissives, ouvertes à toutes le possibilités. Il deviendra un individu «  Radicalisable et Radicalisé ! »
  3. Dans la situation intermédiaire l’individu aura une plus ou moins grande tolérances aux idées nouvelles, il acceptera celle qui ne le bousculent pas trop, refusant les idées extrêmes mais quand même réceptif au changement. C’est un personnage modéré, qui accepte la négociation et donc la différence

En conclusion l’acceptation ou non de la différence est fonction de la structure de la conscience de l’individu. Celle-ci est acquise par les expériences passées, l’éducation, le milieu ambiant et peut-être en partie par une prédisposition génétique. Le radicalisme, lui, est profondément ancré dans une mémoire bloquée, c’est pourquoi il est si difficile à corriger ! Cette vision de la différence fait partie intégrante de l’identité de chaque individu.

Les « conservateurs » ont tendance à vouloir garder « les choses » en l’état selon le principe de « le mieux est l’ennemi du bien », mais en fait parce que la situation actuelle les avantage. Ils dépensent toute leur énergie à faire du « sur place »

Les « progressistes » veulent changer les choses selon le principe moral de l’égalité des hommes, mais en fait parce que la situation actuelle ne leur est pas favorable. Ils dépensent toute leur énergie dans une fuite en avant utopique.

Moralité : Nous sommes tous différent et chacun voit midi à sa porte ! Seule la tolérance permet le « vivre ensemble »..

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