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Doit-on parler de race ou simplement de différence ?

En taxonomie (classification des espèces) le terme de race désigne une sous-espèce. Une race se définit en général par un certain nombre de critères, le plus souvent morphologiques que doivent avoir tous les individus de la race.

Dans les chiens (famille de canidés) on distingue un certain nombre de races (sous-espèces) comme les chihuahua, les caniches, les labradors…

Pour les bovins on a plus de 25 races : Charolaise, Limousine, Holstein, Tarine ….

Pour les chevaux les races sont nombreuses comme : les percherons, les pur-sang Arabes, les Palominos, les poitevins …

Idem pour les ovins, les porcins, les volailles

Dans ces cas le terme de race n’a rien de péjoratifs car n’y a pas de hiérarchisation parmi les diverses races. Le chihuahua n’est ni supérieur ni inférieur au Doberman, il est simplement différent. C’est qu’en fait ces animaux sont classifiés comme des biens de consommation non pas en tant que ce qu’ils  sont mais en fonction de leur usage. Le Chihuahua est le chien d’appartement, le berger des Pyrénées garde les troupeaux, le Labrador un chien plein air, le Doberman est un chien de défense. Il en est de même pour les bovins qui sont races à viande ou races laitière. Il en est différemment pour les humains pour lesquels quand on parle de races, les critères pseudo taxonomiques se définissent par rapport à l’individu lui-même.

Malheureusement les critères choisi pour définir une race sont établis en dépit du bon sens. Par exemple lorsque l’on parle de la « race noire » originaire d’Afrique on constate que certains individus Sri lankais, indiens ou pakistanais on la peau plus noire que beaucoup d’africains sans être catégorisés de race noire. Il y a plus blanc que blanc mais aussi plus noir que noir. Notons que pour que des races puissent exister il faut que la reproduction soit strictement contrôlée pour conserver les caractères génétiques de la race, ce qui n’est heureusement pas le cas chez l’humain (même si c’était le cas jadis et que certains en rêvent encore).

Le « racisme » est ancien et les premiers chrétiens avaient une forte aversion pour les juifs (communauté religieuse de Palestine) qui avaient crucifié Jésus leur idole.

Le « racisme » c’est cristallisé lors des premières conquêtes coloniales des Espagnols et Portugais en Amérique du Sud, Puis des français, Anglais, Allemands et hollandais sur les trois continents, ou encore  l’extermination des indiens par les migrants en Amérique (grand remplacement ?)

A l’époque on pouvait encore parler de racisme car notre méconnaissance du monde pouvait faire supposer que l’on avait à faire à des population d’une autre espèce.

L’antisémitisme des Nazis est l’archétype du « racisme moderne »

De nos jours on ne peut plus utiliser ce terme de racisme.

  1. L’anti sémitisme n’est pas stricto sensu du racisme car les Juifs ne sont pas un race mais plutôt une communauté religieuse … et encore pas toujours homogène.
  2. Le racisme anti noir ne peut être appelé ainsi car comme déjà souligné le fait d’avoir la peau noire n’est pas un critère taxinomique pertinent. D’autre part il existe dans le continent d’Afrique  sub-saharienne une telle diversité de populations, Peuls, Massaïs, Bantous, Wolofs, Dankalis … et des centaines d’autres « ethnies » qu’il n’est pas sérieux de les rassembler en une seule race
  3. Le racisme anti arabes mélange allègrement Kabyles, Berbères, Arabes, perses, Turc, Kurdes, Arméniens, Israéliens (cocktail de populations de toutes origines) et confond l’ensemble avec les musulmans pourtant d’origines très diverses (Africaines, Asiatiques)
  4. Ajoutons le racisme entre des ethnies que nous même considérons de la même race (Tutsi et Hutu par exemple) ou encore entre religions plus que voisines pour nous (Chiites et Sunnites)

On voit que aujourd’hui on ne peut plus traiter les diverses inimitiés dans le monde en termes de racisme, ce terme est « obsolète ». Il vaut mieux chercher du côté de la peur de la différence, des difficultés de cohabitation entre des cultures différentes, des diversité d’intérêts, ou autres différences

Si les « ânes » qui pratiquent le racisme aveugle pouvaient mieux cerner leurs cibles ils s’apercevraient combien leurs idées reçues non aucun sens. L’amalgame ne peut fournir un bon objectif. Quand on arrose systématiquement un champs de bataille de bombes, mines, obus divers on produit beaucoup plus de dégâts collatéraux que l’on ne touche sa cible

Viser sa cible s’est mieux la connaître, se demander pourquoi on veut la détruire, et souvent se rendre compte combien son antagonisme est factice. Bien savoir ce que l’on vise amène bien souvent à renoncer à titrer

Le prétendu « racisme » est le plus souvent le fait de l’ignorance et de la soumission aux idées reçues. Ces individus racistes se battent,  non contre un ennemi, mais contre un fantasme. Ce sont des espèces de Don Quichotte qui s’agitent devant des moulins à vent. S’ils prenaient conscience de la réalité, ils verraient combien leur combat et inutile et leurs peurs fantasmées. Ils manquent alors la vrai bataille, par exemple contre les extrémismes et le terrorisme.

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