Skip to content
[font_awesome icon="phone" margin_right="5px" color="#000"] 01 42 59 15 27 [font_awesome icon="envelope" margin_right="5px" margin_left="20px" color="#000"] patrick@rouillier.com [font_awesome icon="user" margin_right="5px" margin_left="20px" color="#000"] [wp_login_url text="User Login" logout_text="Logout"]

Modèle thermodynamique de la conscience

On peut assimiler notre conscience à un système thermodynamique (système de gestion des énergies). Pour cela énonçons les trois grands principes de la thermodynamique

  1. Le premier principe énonce que l’énergie ne peut être créée. Elle peut se transformer mais ne peut apparaître ni disparaître. Ce qui voudrait dire que depuis le supposé big bang l’énergie totale de l’univers n’aurait pas variée
  2.  Le second principe énonce que dans un système isolé l’entropie d’un système ne peut que croitre. Celle-ci représente le niveau de désordre d’un système. Il en résulte que dans toute évolution d’un système isolé celui-ci doit perdre son organisation et évoluer vers le chaos
  3. La température d’aucun système ne peut atteindre le zéro absolu, ce qui représenterait une entropie nulle, donc une énergie interne (enthalpie) du système nulle.

Ce sont ces principes que nous allons appliquer à la construction de la conscience

Considérons, tout d’abord, que la conscience humaine n’est pas un système isolée puisque par nécessité elle échange avec le monde extérieur. Son évolution n’est pas supposée à priori l’entrainer vers le chaos.

Considérons tous messages reçu par notre conscience de l’extérieur comme un apport d’énergie. Toute information véhicule de l’énergie.Ceci est parfaitement justifié puisqu’il s’agit : de lumière, soit un jet de photons (la vue), d’une onde sonore (l’ouïe), d’une impulsion tactile (toucher) ou d’une liaison moléculaire (odorat et gout).

Cet apport d’énergie va, via notre système sensoriel, activer certaines zones du cerveau qui va ainsi accroitre localement son niveau d’énergie. Pour retrouver son état d’équilibre celui-ci va devoir dissiper ce surplus énergétique. Il va le faire de deux manières

  1. En créant des liens  logiques entre cette image mentale et les images déjà intégrées ultérieurement (la création d’un lien dans un réseau nécessite un apport d’énergie)
  2. Soit en la consommant dans des comportements (Parole, écrit, gestuelle, réactions psychosomatiques)
  3. Le cerveau retrouve un équilibre mais avec un niveau d’énergie potentielle accru. Puisque le réseau c’est enrichi. L’environnement lui a fourni cette energie.
  4. Il existe également un sous-système thermodynamique géré par la conscience. C’est le système neuro musculaire qui lui également utilise des apports extérieurs (aliment et oxygène) consommés dans l’action musculaire. La conscience gère ce système via les sensations de faim et de satiété et par la gouvernance des comportements cités plus haut.

C’est cet accès à un niveau énergétique supérieur qui va permettre à la machine humaine de créer et de produire. Ceci montre combien la communication de l’être humain avec son environnement est indispensable à la vie. Sans apport via la communication l’humain ne peut enrichir sa conscience (en élever le niveau d’énergie) et alimenter sa créativité. La communication est le moteur de la vie des humains

Si, au contraire un humain se trouve totalement isolé, sans contact avec l’extérieur, il devient une machine thermodynamique isolée et son entropie ne peut qu’augmenter. Son réseau de conscience se disloque, évolue vers le chaos, et l’humain vers la folie.

Voyons maintenant comment cette machine thermique évolue avec le temps

  1. Dans le premiers âges l’enfant à une relation fusionnelle avec son environnement (parents, proches, éducateurs, télévision …) il est en disposition plus que favorable pour ingérer tous les messages qui lui viennent de l’extérieur. On peut dire qu’il est « gavé » d’énergie. Il va amasser et entasser les connaissances et les expériences. Il enrichit sa conscience et va dépenser ce surplus d’énergie dans une activité intense. Il bouge, il court, et ne reste jamais en place
  2. Passé l’adolescence le jeune adulte prend son autonomie. Il reste avide d’expériences mais devient plus sélectif. Il continue à enrichir sa conscience mais cherche plus à la consolider, et à la structurer. Son surplus d’énergie diminue mais sa capacité cognitive, ses connaissances pallient à ce léger  déficit et contrôle ses comportements. Il l’utilise moins à s’agiter et plus à créer, construire, entreprendre.
  3. Chez le vieillard l’appétit de connaissances et de nouveautés s’atténue. Il n’y a plus de carburant dans le moteur et l’activité s’efface

Dans les psychopathologies, l’énergie acquise par l’information construit des liens erronés, des comportements erratiques. La mauvaise interprétation des messages reçu conduit le cerveau, non pas à dysfonctionner mais à fonctionner en fonction de messages mal compris et d’un réseau de conscience incohérent.

Print Friendly, PDF & Email

Cet article comporte 0 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Back To Top