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Il est assez évident que la communication, lorsqu’elle passe par un média comme le langage résulte d’un principe de codification par le locuteur et de décodification par l’interlocuteur. Depuis longtemps je me pose le problème de la transmission de l’information et de cette codification décodification. Le message transmis est-il de forme formalisé (le langage) ou au  contraire non formalisé.

Pendant longtemps j’ai été sot et aveugle pour ne pas voir l’évidence. Ceci ne signifie évidemment pas que je ne reste pas sot! Nous ne pouvons, que par nos sens,  percevoir notre environnement et les messages qu’il nous transmet. Pour les messages audio se sont des vibration qui perçues par nos tympans et transmis à l’oreille interne se transforment en signaux électriques analysés par notre cerveau. Ce sont de simples signaux électriques dépourvus de tout sens, et c’est notre cerveau qui en les comparants à des signaux similaires ayant déjà reçu un sens (par l’apprentissage) qui vat leur donner leur signification.

La conclusion est donc évidente : Le message transmis est de nature informelle. Il a un sens pour le locuteur (qui a codifié sa pensée pour l’exprimer sous forme vocale) mais n’a au départ aucun sens pour l’interlocuteur qui ne reçoit qu’un faisceau d’ondes sonores dépourvues de sens. Ce n’est qu’en comparant les signaux reçu à ses apprentissages qu’il va leur donner un sens et les codifier pour leur donner un sens, une valeur.

Le schéma de la communication (quel que soit le média utilisé) se présente donc comme suit.

  1. Le locuteur à une pensée qu’il transforme (en la codifiant)en un message visuel, audio, olfactif …. Ce message émis constituera un signal lumineux, audio, odorant, …dépourvu de tout sens en soi.
  2. L’interlocuteur recevra ce signal transmis, par sa vue, son ouïe, son odorat, … Par comparaison à des signaux similaires déjà reçus son cerveau leur redonnera le sens qu’ils sont censé avoir en fonction de ses apprentissages déjà acquis.
  3. Le message transmis n’a en soi aucun sens, et ne fera jamais l’objet d’une décodification, mais uniquement de codification. Le locuteur codifiera sa pensée pour émettre une image, un son, une odeur, dépourvu de sens absolu. L’interlocuteur recevant ce message va, par analyse critique, comparaison avec ses acquis le codifier pour lui donner sa valeur.
  4. Locuteur et interlocuteur n’ayant pas forcément les mêmes apprentissages le message reçu pourra être différent du message émis. La différence de sens entre le message émis et celui reçu sera fonction de la différence d’apprentissage entre les deux intervenant. C’est pour cela que des individus ne parlant pas la même langue, ayant des acquis culturels différents ont du mal à se comprendre. Transmettez l’odeur d’un livarot ou d’un munster à un Japonais en lui expliquant comme c’est délicieux, il aura bien du mal à vous comprendre !  
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