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Une question qui se pose régulièrement est celle du statut de l’animal, de ses droits. C’est une question légitime mais qui ne peut se passer d’une modélisation de la conscience animale qui en constituera une sorte de définition. Avant d’aborder ce point toute discussion est sans objet et dénuée de sens.

Dans la psychologie relativiste, l’humain construit sa mémoire cognitive par intégration de ses émotions dans un vaste réseau. L’animal ressent aussi des émotions mais n’a pas, comme l’humain, la capacité de les inscrire dans un récit formalisé. Comme le bébé il intègre les émotions dans sa conscience émotionnelle, il acquière la notion d’espace (souvent mieux que le bébé), mais alors que le bébé devient enfant, puis adulte en construisant sa mémoire cognitive, l’animal ne peut accéder à ce stade et son vécu ne s’appuie que sur sa conscience émotionnelle. L’animal à des émotions, des ressentis, il les intègre, mais ne peut les inscrire dans un récit biographique qui reste le propre de l’humain. N’ayant pas la capacité d’organiser les événements selon un mode avant/après, cause/effet, il ne peut accéder à la notion de temps. L’animal ne peut donner un sens à sa vie et reste un être instinctif en réaction à son environnement immédiat et vivant dans un temps uniquement présent.

 L’animal a des émotion mais ne peut développer de positionnement par rapport à elles, et ne connaît pas de sentiments ( le sentiment nait de la mise en perspective d’une émotion dans un contexte sociologique cognitif).

 Quant au statut de l’animal, il n’existe pas comme un apriori (sauf pour des congrégations religieuses qui croient à un être supérieur qui pourrait gérer le statut de chacun ici-bas). Le statut et les droits de l’animal sont uniquement ceux que l’humain décide (de façon consensuelle ou non) de lui accorder, c’est à dire du sentiment de responsabilité dont il veut se doter. Ce ne sera jamais l’animal qui aura des droits mais l’humain qui développera des devoirs vis à vis d lui.

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