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Elles résultent soit de la rigidité/plasticité de son terrain soit d’une mauvaise construction de la conscience cognitive.

 La conscience cognitive se construit par intégration des nouvelles émotions. Une analyse critique par la conscience déjà existante défini le positionnement que l’individu adopte par rapport à ce nouvel acquis , et les nouveaux liens logiques qui vont concrétiser l’intégration de l’événement à la conscience. Dans certains cas l’analyse critique peut s’avérer erronée et les liens logiques créés sont alors tout sauf logique. Il en résulte un point d’incohérence dans le réseau logique de la mémoire. Si d’autres événements s’intègre à la mémoire en s’appuyant sur de point d’incohérence, il en résulte une zone de la mémoire (zone logique et non géographique) qui bien que tout à fait en cohérence est en totale incohérence avec le reste de la conscience. C’est ce que nous pouvons qualifier (pour simplifier la dialectique) de « cancer de la mémoire ». Toute analyse critique qui s’appuiera à la fois sur cette zone « cancéreuse » et sur le reste de la mémoire laissera une impression de doute, d’incertitude, des positionnements flottants qui vont caractériser une forme de psychopathologie. Selon le terrain rigide ou plastique, selon l’importance de ces zones « cancéreuses » (en nombre et en intensité) on pourra développer toutes les pathologies actuellement répertoriées.

 La conscience à structure rigide aura de meilleures défenses contre l’éparpillement de la mémoire mais conduira aux comportements paranoïaques et narcissiques.

La conscience trop plastique liées à l’éparpillement de la conscience conduira à la bipolarité, la schizophrénie, voire à une certaine forme d’autisme.

Bien sûr c’est l’étude du contenu de la mémoire qui définira la forme réelle que prendra la pathologie. Une typologie des psychopathologie n’empêche nullement que chaque individu soit unique et ses dévoiements aussi. Contrairement à la psychologie classique qui classifie les psychopathologies par leurs symptômes, la psychologie relativiste s’efforce de les classifier par leurs causes.

On peut proposer un système de classification résumé (très sommairement) dans les tableaux suivant

Organisation structurelle

Conscience cognitive rigideNarcissisme , Paranoïa, sur estime de soi
Conscience cognitive laxeAngoisse, addictions, dépression, sous-estime de soi

Organisation conjoncturelle (contenu de la conscience)

Déficit affectifRégression, Anorexie (conscience rigide), Boulimie (conscience laxe)
Erreur dans l’intégration des évènementsSentiment de mal être, difficulté de positionnement, doute et incertitude, Schizophrénie
Intégration éparpilléeAngoisse de positionnement, forme d’autisme, Schizophrénie

Il s’agit, évidemment, d’une simple tentative de classification. Elle a vocation à être discutée. Elle montre cependant deux choses

  1. Une classification par les causes est préférable à une classification par les effets dans une visée thérapeutique
  2. Les causes peuvent, chez un même individu, être multiformes. La conscience se construit au fur et à mesure du vécu. Selon les expériences de la vie certaines zone (zones logiques) peuvent subir certaines incohérence ou structurations, alors qu’à d’autres périodes d’autres zones subirons d’autres altérations

N’oublions pas qu’un individu ne doit pas se « classifier » à partir d’une pathologie unique. Dire d’un individu que c’est un schizophrène ou un narcissique est un raccourci dangereux. Plusieurs pathologies peuvent exister de concert dans un individu. Un narcissique a toujours une composante paranoïaque par exemple. Dans certaines conditions un individu peut souffrir de psychopathologie alors que dans d’autres circonstances (qui ferons appel à des zones de mémoire différente) il  pourra se sentir très bien.

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