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C’est une question majeure dans notre projet. Que sont ces images mentales ? que sont ces liens logiques ? comment s’organisent-ils autour des notions de conscience émotionnelle et conscience cognitive ?

Nous percevons notre environnement par le truchement de nos cinq sens. Ils reçoivent des signaux lumineux, audio, gustatifs, olfactifs et tactiles que ses récepteurs  transforment en signaux électriques qu’ils envoient au cerveau . C’est l’analyse par notre cerveau qui va donner à ces informations électriques un sens, une valeur, une représentation. Les information que reçoit notre cerveau vont être comparées à celles déjà acquises pour leur donner une signification. C’est la comparaison de cette perception (sensation) avec des perceptions antérieures similaires et déjà valorisées qui va lui donner un sens et l’intégrer au domaine du cognitif. Chaque perception se nourri des valorisations acquises précédemment pour prendre un sens. On peut dire que la réception par notre cerveau des diverses sensation forme le niveau émotionnel et que la mise en relation de ces perceptions crée les relations logiques de dépendance forme le niveau cognitif.

On comprend que les événements de la petite enfance jouent un rôle prépondérant dans la formation de la personnalité. A ce stade, les événements perçus comme des sensations, des impressions, ne trouvent pas suffisamment de matériel cognitif pour s’y rattacher, pour leur donner du sens. Ils restent inscrit dans la mémoire sans représentation cognitive et seront revécu sous forme purement émotionnelle dans le futur. L’univers de l’enfant n’est que ressentis et perceptions. Il est pourtant le fondement de notre future conscience cognitive. Ceci  explique pourquoi, derrière nos comportements raisonnés, on trouve toujours une composante émotionnelle issue de ces « souvenirs » d’enfance non exprimés, non explicités.

Cette difficulté à s’actualiser dans une représentation cognitive des évènements lors de la petite enfance explique également les nombreuses erreurs d’interprétation de ce vécu, la création de liens logiques incohérents, qui seront par la suite autant de points d’incohérence dans notre pensée et nos comportements. Notre monde moderne, tellement marqué par la logique et la raison, est difficile à vivre pour un enfant et se montre un frein à son développement harmonieux.

On retrouve également ici la  différence entre l’humain et l’animal. Ce dernier, comme le petit enfant, n’a que très peu de capacités à actualiser ses sensations dans des représentations formelles. Il vivra donc uniquement de ses perceptions intégrées et dans une quasi totale instantanéité, sans notion de temps, donc sans capacité d’anticipation.

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