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Dans de nombreuses congrégations le statut de  « maitre » est vénéré au-delà de toute logique. Le « maitre » possède le savoir et il condescend à en faire profiter ses disciples. Ceci lui donne pouvoir absolu sur eux. Les élèves doivent le vénérer comme il le mérite, l’honorer et le servir. On rencontre ce genre de comportements, bien sûr, dans les sectes, mais il est très en vogue dans les congrégations bouddhistes, et les hommes d’église se sont souvent octroyé ce droit et ce pouvoir. C’est disons le crûment une ânerie et un « abus de position dominante ». Certes on peut avoir la connaissance, voire même une certaine sagesse, mais ceci ne génère aucuns droits et bien au contraire cela entraine surtout des devoirs. Le « maitre » qui possède la connaissance la tient évidemment d’un autre sage qui la lui a délivrée. Il n’en est pas le propriétaire mais un simple détenteur qui a la responsabilité de la transmettre. Un « maitre » un peu intelligent et un peu sage devrait savoir que posséder la connaissance ne veut pas dire détenir la vérité. Bouddha, à ce sujet, disait à ses disciples : « Méfiez-vous de ce que je vous enseigne, écoutez et faites-vous votre idée ».

Pour qu’une technique, une pratique,  une idée progresse il faut que l’enseignement dispensé soit constamment remis en cause. On ne progresse pas en «gobant » la parole de son enseignant et en la retransmettant à l’identique. Les élève doivent être constamment critique vis à vis des idées reçues, les remettre en cause, les améliorer. Les disciples doivent

dépasser le « maitre », c’est leur façon de l’honorer et de le respecter.

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