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la représentation de la vie

On peut représenter la vie comme les transformations subits par  la matière sous l’influence de l’énergie. Il en existe bien sur une infinité d’autres définitions, mais celle-ci est la mienne, en cohérence avec la théorie de la psychologie relativiste. Cependant cette vision ne serait rien sans une capacité d’en donner une représentation manipulable par notre conscience. Être conscient des choses c’est pouvoir en donner une représentation, une image, sous une forme codifiée et donc décryptable et échangeable.

Notre vision du monde suppose donc une ou des clés de cryptage, paramètres de base de cet univers codifié.

Les humains ont choisit depuis la nuit des temps deux grandeurs fondamentales : le temps et l’espace. En fait, le temps n’existe pas en soi et n’est qu’un corolaire à toute modification de l’espace. L’espace, lui, n’est que la perception que l’on peut avoir de son environnement. Cet espace évolue avec les déplacements, concomitamment avec le temps.

Les grandeurs utilisées pour représenter mon univers ne sont donc pas le temps et l’espace (dont on ne peut avoir conscience) mais la durée et la distance, deux grandeurs relatives qui peuvent servir de base à la représentation de la vie. La durée est, par exemple une rotation de la terre sur elle-même (dont on ignore la valeur absolue) et la distance le mètre étalon (dont on ignore la longueur absolue). Qu’importe cette ignorance si ces grandeurs nous permettent de construire une représentation de notre monde (si relative qu’elle soit !)

Dans ce modèle, la durée représente l’évolution, et la distance sa représentation, les deux ne pouvant être séparés (espace-temps).

Comme pour représenter toute grandeur relative, pour représenter la durée et la distance il nous faut une origine, une fin, et une unité étalon. Nous avons ces unités étalon (rotation terrestre et mètre). Comment peut on définir origine et fin. L’origine peut être le moment présent dans lequel la matière est dans un certain état. Pour avoir un deuxième point il nous faut faire appel à une propriété des humains : La capacité mémorielle ! C’est elle qui va nous fournir le deuxième point. C’est dans notre mémoire passée ou prévisionnelle que nous allons retrouver le souvenir d’un état passé et pouvoir représenter le mouvement, la vie, dans notre conscience.

C’est certainement cette capacité de se représenter sa vie, donc de la manipuler, de se souvenir, donc de prévoir, qui donne à l’humain sa supériorité sur l’animal. L’humain peut gérer sa vie (ou du moins en  avoir l’impression) alors que l’animal la subit et s’y adapte.

Sans capacité mémorielle il n’y aurait pas de conscience de la vie. Nous serions toujours immobiles au moment présent et à l’endroit présent sans que rien ne bouge ou ne change.

Conclusion

La vie est un phénomène curieux dont nous sommes à la fois acteur et spectateur. Acteur parce que c’est de notre vie qu’il s’agit, et spectateur parce que nous n’en vivons que la représentation que nous pouvons en produire. Nous vivons se paradoxe d’être un acteur inconscient, passif, mais un spectateur actif car nous tentons d’en orienter le destin.

En bref, a la question : « c’est quoi la vie ? » la réponse : « serait nul ne le sait, mais on peut en donner une représentation qui nous donne l’impression de pouvoir la gérer ! »

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