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Équivalence du temps et de l’espace

Je ne reprendrais pas la discussion sur l’existence du temps car il a été suffisamment montré qu’il n’existe pas. Le temps est une construction intellectuelle qui organise nos souvenirs ou nos projections en termes de relation chronologique avant-après. Il n’existe qu’un présent intemporel, tout le reste n’est que spéculations et représentations. Quelque soient vos efforts d’imagination, pour vous remémorer vos souvenirs, tout cela se passe pour vous dans un présent qui vous reste fixement lié.

Un élément pourrait sembler échapper à ce déni du temps, c’est « la durée » (rien à voir avec les macarons !) Celle-ci serait une mesure du temps selon le principe général des mesure, un point de départ, un point d’arrivée, et une unité de mesure fixe (étalon)

Tout repose sur la représentation temporelle des points de départ et d’arrivé dont au moins l’un d’eux est situé dans un passé périmé ou un futur encore inexistant. On conçoit bien qu’il ne peut s’agir d’une mesure physique puisque au moins l’un des marqueurs n’existe pas. La durée est, elle aussi, une vision intellectuelle dépendante de notre vision mémorielle chronologique des événements.

On pourrait dire que la durée est encore un non existant. Pourtant la durée est bien un marqueur de l’évolution de notre espace.

Comment se mesure la durée :

  1. On fixe un événement initial qui pourrait être un moment dans le temps, mais également un état ou la position d’un objet dans l’espace
  2. On fixe un état final qui pourrait être un moment dans le temps ou également un autre état ou la position d’un objet dans l’espace.
  3. On détermine un étalon de mesure. On cherche un événement récurent qui nous donnera un étalon permanent. On a choisit une rotation de la terre autour du soleil qui nous semble (à notre échelle) un invariant. Il est pris comme étalon de temps (durée unitaire) mais il pourrait tout également être pris comme un étalon de variation de l’espace (puisque la distance parcouru par la terre en une rotation est, elle aussi invariante)

On voit que notre référentiel qui définit la durée pourrait aussi s’appliquer à une grandeur qui serai la variation de l’espace. Temps et espace se mesurent avec le même étalon : La rotation de la terre autour du soleil. Le temps de cette révolution est évidemment inconnu dans l’absolu, alors que la longueur de celle-ci est bien définie. Cependant la mesure de la révolution est exprimée en mètre qui est d’une longueur inconnue. On conçoit alors que les notions de temps  et de durée ne sont absolument pas utiles pour décrire notre univers. On peut facilement les remplacer par les notions d’espace et de modification de cet espace. En effet toute variation de l’espace implique le déplacement d’un ou plusieurs corps dans l’espace

 Pour cela il serai nécessaire de définir une nouvelle grandeur représentant le déplacement d’un corps dans l’espace entre un état initial et un état final, c’est à dire la distance.

On comparera alors un déplacement dans l’espace(une distance) par rapport au déplacement de la terre autour du soleil pris comme étalon (940 021 905 kilomètres) et appelé : « Révolution ».

 La distance entre les corps célestes éloignés ne se mesurerai plus en année lumière (qui rappelons-le est une unité de distance) mais simplement en révolution ou ses multiples.

Il s’agit toujours d’une mesure relative car si on connait la distance en mètres parcouru par la terre dans sa révolution on ne saura jamais combien mesure, dans l’absolu, un mètre.

L’important est de voir que l’on pourrai pour une description de notre univers se passer totalement des notions de temps et de durée. Cependant cela remettrai en cause l’usage de la vitesse de la lumière (qui comme toute vitesse inclus la notion de temps, mais qui pourrait être évaluer en terme de distance relative). On ne change pas de paradigme aussi facilement que ça !

P.S. Nous avons l’habitude d’une représentation de l’univers basée sur deux inconnues : « Le temps et l’espace ». Il est paradoxal que nous soyons si fiers de ce système reposant sur deux entités dont nous ignorons tout et qui, selon toute présomption, nous resterons inaccessibles. C’est la magie de la science de proposer  pour ce qui nous est inconnu (comme la vie, le monde) des systèmes de représentations fondés sur d’autres inconnues.

J’ai proposé ici un système représentatif basé sur une seule inconnue : L’espace en oubliant le temps qui n’en serai qu’un corolaire. On pourrait tout autant établir un système basé sur une seule inconnue : Le temps en oubliant l’espace.

Nous élaborons des représentations de ce qui nous échappe basées sur des concepts inconcevables, et pourtant ça marche. L’esprit humain est vraiment incroyable !

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Cet article comporte 2 commentaires

  1. Bonjour, rien à voir. J’ai essayé d’envoyer un mail à propos de Paul Rouillier mais cela n’a pas fonctionné. Peut-être avez-vous une solution ? Bien cordialement

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