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Violence policière et violence ordinaire

Rôle de la violence

La violence est, pratiquement, devenue un fait de société. Non pas que les individus soient plus violents que jadis mais parce que cette violence n’est plus limitée à certains domaines (guerre, bandit, rixes de bar) mais qu’elle est largement diffusée dans la société et irrigue la vie quotidienne. De ce fait nous sommes tous susceptible d’être confrontés à elle.

Causes de la violence : l’impuissance

La violence vient généralement d’un sentiment d’impuissance à imposer ses idées ou à obtenir ce que l’on désire. Elle dépend essentiellement d’un niveau de culture. En cas de conflit, un intellectuel va d’abord essayer d’argumenter pour obtenir ce qu’il prône. A force d’arguments et de contre arguments, le ton monte et les « belligérants » vont retrouver leurs instincts primitifs et en venir aux mains.

Dans les milieux moins cultivés la dialectique n’est pas de mise et la violence survient plus rapidement. Dans la même lignée que le sentiment d’impuissance la violence peut également surgir du sentiment d’être agressé et de se sentir en difficulté pour se défende (ce qui traduit un sentiment d’impuissance).

Violence verbale et violence physique

La violence peut être de deux nature, physique ou verbale. Les deux sont condamnables. L’une porte atteinte à l’intégrité physique de l’individus (coups, blessures, fractures) l’autre à son intégrité morale (menaces, paroles humiliantes, insultes). Leur impact est variable selon les individus. Certains sont plus sensibles aux coups, d’autre aux insultes. Il ne peut donc y avoir de gradation absolue entre ces deux types d’agression

Prêtre, éducateurs, politiques (guerre), policiers, automobiliste, manifestants, sportifs,

Un certain nombre de professions, de corporations devraient, de par leur position dominante ou d’exemple, s’abstraire de toute violence :

  1. Les ministres des cultes, prêtres, imam, moine, et pourtant les exemples sont nombreux (pédophilie, abus sexuels)
  2. Les hommes politiques qui peuvent pousser à la violence dans des guerres, arrestations, répressions, exécutions arbitraires, scandales financiers.
  3. Les éducateurs trop souvent impliqués dans des scandales sexuels.
  4. Les sportifs de haut nivaux qi nous offrent parfois sur les terrains des spectacles de pugilat
  5. Les manifestants qui confondent souvent manifestations et émeutes.
  6. Les forces de l’ordre, investies du pouvoir de violence légitime, qui présentent des « dérapages » inexcusables

Tout ceci pour dire que les humains sont des humains et que nul n’est parfait. Toute situation conflictuelle peut amener à des dérives. Dans la difficulté nous sommes tous au bord du dérapage.

Qui sème le vent récoltera la tempête

Entrer dans une situation conflictuelle implique d’en assumer les conséquences. Qui dit conflit dit tentation de violence, donc dérapages. Plus le conflit est exacerbé, plus les parties sont radicalisées et plus le risque de dérapage est latent. On ne peut entreprendre une action violente sans penser que celui ou ceux qu’on agresse ne vont pas réagir. S’il se sentent en difficulté il vont réagir avec une agressivité un ton supérieur à celle qu’il subissent. C’est ce que l’on devrait appeler « une réponse proportionnée » mais avec un coefficient de proportionnalité supérieur à 1. C’est le mécanisme de l’escalade dans lequel chacun sur enchéri sur l’autre.

La riposte proportionnée ? comment la définir à l’avance, comment l’évaluer sur le coup

La législation, en termes de réponse policière est basé sur la notion de proportionnalité de la réponse à l’attaque. A votre avis : « quelle serait ma réponse proportionnée à un jet de boule de pétanque ? » … courir me mettre à l’abri ? retourner la boule à l’envoyeur ? lancer une grenade lacrymogène ? La réponse la mieux proportionnée serait le retour à l’envoyeur … pourtant ce n’est pas une réponse acceptable !

Comment choisir, sur l’instant, l’outil le mieux adapté. Impossible et ingérable. Les magistrats peuvent, à froid et bien à l’abri dans leur bureau, décider de ce qu’aurait du être une réponse proportionnée. Sur le terrain, dans l’instant, et dans la tension régnante  c’est extrêmement difficile. Insultes, projectiles divers, refus d’obéissance, à quelle attaque doit être proportionnée la réponse ?

Équipements et armements réciproques

Encore une marque de la sur enchère. Chacun connaît les armes de l’autre, cherche à s’en protéger et à posséder de armes plus puissantes.

Les forces de l’ordre utilisent l’injonction, les manifestants l’inertie ou le « sitting »

Les forces de l’ordre utilisent les grenades lacrymogènes, les manifestant portent des lunettes étanches

Les forces de l’ordre utilisent la matraque, les manifestants portent des casques

Les forces de l’ordre utilisent la loi, les manifestants utilisent l’opinion publique

Les forces de l’ordre utilisent les « flash Ball », les manifestants les jets de pavés, boules de pétanques, mortiers d’artifices, ou cocktails Molotov

C’est une escalade sans fin

Conclusion

La violence n’est plus le fait d’individus, mais un fait de société. Dans un monde ou les hiérarchies de richesses sont les hiérarchies de pouvoir les frustrations sont maximum. Dans notre système de plus en plus proche de la « loi de la jungle » la violence est inévitable, elle en est la racine même. Les écolos peuvent être content nous nous rapprochons de notre mère nature au fur et à mesure que notre société se délite.

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