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Plaidoyer pour une écologie raisonnée

Durant des siècles l’homme a utilisé la nature pour satisfaire à ses besoins et à ses désirs. Il a, sans scrupules, exploité les ressources naturelles et rejeté ses pollutions sans précautions particulières. Avec l’accroissement linéaire de la population et le développement exponentiel des besoins, la situation est devenue critique. C’est la naissance de la pensée écologique. Il est apparu que, pour laisser une chance d’exister à l’espèce humaine il était nécessaire de contrôler nos comportements, limiter le gaspillage des ressources, et limiter nos rejets polluants. Il fallait sauver la planète pour préserver les chances de vie de l’espèce humaine. 

L’idée à fait son chemin (sans doute trop lentement) et la sauvegarde de la planète s’est imposée comme une évidences à tous les terriens (sauf à un certain D. Trump !). Les mouvements écologiques se sont battus pour atteindre cet objectif, même s’il pouvait paraître à certains comme plutôt utopiste.

Progressivement le concept de « sauver la planète » c’est imposé comme un dogme, puis comme une idéologie. Il fallait sauver la terre à tous prix !

L’écologie a alors abordé le virage dangereux de « la confusion du but et des moyens ». La sauvegarde de la planète qui était le moyen d’atteindre un but (la sauvegarde de l’espèce humaine) est devenu un but en soi. La sauvegarde de notre espèce (but initial) n’est devenu qu’un prétexte pour atteindre le nouveau but. C’est l’inversion classique du but et des moyens.

L’utopie généreuse s’est transformée en idéologie radicale et beaucoup de nos néo-écologistes sont prêt à tout sacrifier, tout détruire pour atteindre leur objectif de sauver la terre.

Qu’importe l’avenir des agriculteurs si on sauve les abeilles et les papillons et les grenouilles.

Qu’importe l’avenir des mineurs et des industries minières si on évite les rejets polluants.

Qu’importe de bloquer les transports aériens, maritimes, terrestres, si on évite les rejets de CO2 et le réchauffement de la planète.

Qu’importe que l’on soit assez près de vaincre les cancers, il faut continuer à traquer les produits supposés cancérigènes contre vents et marées.

Il faut raison garder. L’écologie ne doit pas devenir un nouveau « Daech ». Ne détruisons pas l’espèce humaine pour son bien, pour la protéger.

L’écologie est surement un moyen efficace pour assurer la pérennité de la vie sur terre. Il faut en user, mais peut-être pas en abuser. Ce n’est pas forcément le moyen unique. N’avançons pas la « tête dans le sac » et envisageons des moyens complémentaires qui ne nous font pas défauts.

Lutter contre le gaspillage, la pollution, c’est bien. Pensons également à la régulation démographique, tant dans le nombre que dans la distribution géographique. Trop d’habitants sur la terre et c’est la catastrophe assurée. Trop de concentration en  certains points et trop de zones inoccupées et c’est une pitoyable utilisation de notre espace vital. Gérer les ressources c’est très bien, mais gérer l’eau, les terres arables, réhabiliter les zones désertiques, gérer « l’offre et la demande de vie » est aussi une nécessité.

Et surtout faisons confiance à la capacité d’adaptation de notre espèce aux variations socio-économiques et climatique. Même si les conditions de vie deviennent moins favorables, nous saurons trouver les moyens d’y remédier de nous y adapter. Nous avons survécu à bien des crises. Celle-ci n’est pas la première et, je l’espère, pas la dernière. En toutes crises les solutions dogmatiques, radicales, idéologiques, font souvent plus de mal  que de bien.

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