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Je dois rejoindre ROURE à Grasse, en Avril 1971 et donc, avec la famille (Agnès – Sophie/9ans – Marc /6ans) quitter Marseille et notre appartement de !a rue Paradis. Il nous faut donc trouver un «logement» à Grasse. Recherches nombreuses aidées par le père d’Agnès (à l’époque en semi-retraite), car je suis encore en préavis à la SAM.

En définitive, nous trouvons sur les hauteurs de Grasse, dans un «Lotissement» élégant, une villa de 300m2, sur trois niveaux, dans un jardin bien arboré (et même «arbousè»), le tout dans ce qu’on appelle le Parc Rothschild. En fait, une partie de l’immense domaine que possédait cette famille à Grasse et qui s’honorait d’avoir reçu la visite de la Reine Victoria. Cette partie haute de la propriété abritait le Pavillon de Thé où ces Dames venaient savourer le susdit breuvage.

La villa de notre choix allait devenir «Le Mas d’Evolène», en souvenir de ce mythique village du Valais francophone où nous passâmes des vacances merveilleuses et où je fis, avec mon ami Philippe et notre guide Jean Gaudin, de nombreuses courses de haute montagne, dont la superbe Dent Blanche, mais aussi avec Agnès le tour du Mont Collon, le Mont Blanc de Cheilon etc.

Mais ceci nous éloigne de Grasse.

 

 

 

 

Revenons donc à des altitudes plus modestes: le Mas d’Evolène n’est qu’à 500 mètres d’altitude. Nous y fûmes très heureux pendant plus de 30 ans. Les enfants y ont grandi, se sont fait des amis. Sophie et Pierre se sont connus à Fénelon et s’y sont mariés en 1987. Nous y avons rencontré Pascale pour la première fois. Nous y avons fêté nos 30 ans de mariage en 1991. Nos petites-filles y ont, entre autres, appris à nager dans une petite piscine que nous avions fait construire .

La retraite venue en 1996, nous décidons de nous «réinstaller» à Marseille et pendant 6 ans naviguons de Marseille à Grasse et vice-versa.

Nous ne savions plus très bien où nous en étions. Nous avons alors posé la question aux enfants : « Etes-vous intéressés par la maison de Grasse (à notre décès, bien sûr) ?» Réponse négative. Ce n’est ni vraiment la mer, ni la montagne et ils occupent des maisons avec jardin, les uns à Uzès, les autres en Bourgogne.
Nous avons donc vendu en 2004, non sans un petit serrement de cœur.

P.S. Cette partie de mes mémoires est évidemment beaucoup plus personnelle que strictement professionnelle. Je m’en excuse auprès de ceux de mes lecteurs qui pensaient n’y trouver que d’intéressants développements sur l’Industrie Aromatique.

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