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Pastiche rédigé par F.W. à l’occasion du départ en retraite de J.A.

Il y a bien longtemps de cela, était un royaume enchanté: le Royaume des Parfums et des fleurs.

Deux frères y régnaient: le Roi Louis, en son Palais de Paris et le Roi François en sa Principauté de Grasse. Le Roi Louis avait un fils, le Prince Jean qui avait épousé une vraie Princesse, la Princesse Irène, et que le Roi son père avait envoyé dans les lointaines possessions du Royaume, aux Amériques, pour façonner sa jeune cervelle. Le Premier Ministre du Royaume était alors le Connétable Charles, expert dans l’art des négociations et du compromis.

Un jour, les Rois Louis et François décidèrent de transmettre leur Royaume au Grand Seigneur Helvète qui régnait sur les lacs et les montagnes, les drogues et le chocolat. Le Connétable Charles devint Roi, le Prince Jean quitta le Nouveau Monde et revint au Palais où il offrait des parfums aux belles dames de Paris.
Le Royaume était alors tout agité de personnages étranges. Le Père Gabriel, dans sa fabrique d’Argenteuil, plutôt que de concocter des liquides odorants, s’occupait à réparer montres et horloges. La Principauté de Grasse était en proie aux luttes intestines qui opposaient le Grand Alchimiste Paul, touillant ses cornues et le Cardinal Blaise (ou BJaizet, l’écriture du grimoire est brouillée) tramant de noirs
complots contre le Prince Jean et se disputant le pouvoir de la Principauté avec le co-Prince, le Chevalier François de Lorraine.
On vit même arriver dans le palais de Paris, venant de la lointaine Russie, un Boyard, cosaque brouillon, tout occupé des plaisirs de la table et qui se croyait le Dauphin.
Heureusement, sur les rives de l’Hudson, le Lord Bud gérait sereinement et avec succès les affaires du Royaume dans la République Américaine.

Le Grand Seigneur Helvète décida de mettre dans l’ordre dans le Royaume des Parfums et des Fleurs. Il invita le Roi Charles à se retirer en son château de la Bastille, renvoya le pseudo- Dauphin dans sa Cosaquie natale et, à la satisfaction générale, nomma Roi, le Prince Jean.

Alors s’ouvrit une ère de prospérité pour le Royaume. Le Roi Jean appela auprès de lui, à la Cour, le Cavalier Geff, Seigneur du Far-West et le Chevalier François de Lorraine. Sous la ferme autorité du Roi Jean, monté sur son destrier noir et coiffé de son heaume étincelant, le

Cavalier Geff allait, de ci, de là, vanter les Parfums du Royaume et le Chevalier François comptait les écus d’or et les sous d’argent. Le bon peuple applaudissait ses Princes, quand il ne se révoltait pas contre la cherté des denrées ou le manque de pécune.

Le Conseil du Roi Jean se tenait le Lundi, dans la Grande Salle du Palais. On y voyait entrer, à intervalles réguliers, Dona Marisol qui apportait au Roi Jean sa dose d’herbe à Nicot et aux autres Princes un breuvage noirâtre dont on ne savait s’il avait été fait avec des feuilles de thé ou des grains de café.

Ainsi vivait-on au Royaume des Parfums et des Fleurs.

Mais le Grand Seigneur Helvète qui possédait un autre grand Royaume à Liquides
Parfumés, Poudres odorantes et Saveurs de Bouche, le Royaume du Feu au Lac, décida d’unir les deux Royaumes pour mieux dominer le monde.
Alors commença une période de grande agitation, d’incessants va-et-vient de carrosses et de chevaux, de multiples assemblées, car il fallait ajuster les différentes parties des deux Royaumes.
(Les historiens appellent généralement cette période: la «Période de la Fusion»).
Arrivèrent à la Cour, venant des quatre coins du monde, les représentants des multiples possessions du Nouveau Royaume. On vit des Mayas, des Incas, le Sultan de Constantinople, l’Empereur de Chine et même le Grand Moghol!
La Cour bruissait des rumeurs les plus folles, de «on m’a dit», de «il paraît que».
Chacun se demandait en fait : « À quelle sauce serai-je mangé ‘t», On vit aussi apparaître un groupe de Conseillers, conduits par le Prinz Félix, qui pendant de longs mois, mirent leurs longs nez dans tous les recoins du Royaume, sucèrent le sang du peuple et vidèrent quasiment le Trésor du Royaume. Mais enfin, le Royaume survécut et, sous la bannière du Roi Jean, partit en guerre contre les puissances ennemies dont les principales étaient l’arrogante République du New Jersey, le mystérieux Royaume de la Plaine et de la Jonction, les cruelles troupes de Samouraïs de l’Empire du Soleil Levant et les sombres Duchés d’ Holzminden.
Il y eut de grandes batailles et de belles victoires …

Un jour vint, où le Roi Jean, jugeant qu’il en avait assez fait pour le Nouveau
Royaume, souhaita se reposer.
Le Grand Seigneur Helvète demanda au Roi Eté de prendre en mains l’avenir du Nouveau Royaume, aidé par le Cavalier du Far-West qui avait été nommé Prince des Parfums et Marquis du Savon Liquide.

« ..:.
Ici s’achève la Chronique du Royaume des Parfums et des Fleurs’, mais « Histoire nous apprend que le Nouveau Royaume devint très puissant, connut de longs siècles de bonheur et de prospérité et que la seule évocation de son nom faisait trembler les cruels Samouraïs et les puissances ennemies du New Jersey, de la Plaine et de la Jonction et des sombres forêts d’Holzminden.

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