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L’union derrière le chef

Il est bien connu qu’en cas de problème les groupes constitués ont tendance à se regrouper derrière leur leader. C’est un besoin de sécurité qui mène à se rapprocher « du père » protecteur. Même les clans antagoniste oublient un instant leurs divergences pour se retrouver sous une autorité unique. Comment un problème peut réussir un rassemblement qui serai inenvisageable sans lui ?

Ici encore c’est un problème de positionnement. Dans un groupe les divergences viennent d’un positionnement différent par rapport à une situation donnée. Cette différence de point de vue entraîne un positionnement antagoniste des deux fractions l’une par rapport à l’autre. Quand un problème sévère survient qui touche les deux fractions de la population les positionnements de chacune vis à vis de ce problème deviennent similaires et elles deviennent solidaires l’une de l’autre. Bien sûr aucune des deux fractions ne peut prendre le leadership (sous peine de retrouver l’antagonisme sous-jacent). Le leader qui s’impose alors et le leader reconnu du groupe. L’union se fait autour du chef.

Les sanctions économiques

Quand le gouvernement d’un état est jugé (à tort ou à raison) dangereux, on prend des sanctions économiques contre ce pays. On espère, alors, que le mécontentements des populations devant les restrictions déstabilise ce gouvernement et que le peuple le renverse. C’est possible à terme, mais dans un premier temps la population se solidarise de son chef, seul rempart contre ces restrictions. En général les sanctions économiques échouent, et loin de déstabiliser le chef, elle renforce (momentanément) son pouvoir.

L’ennemi commun

C’est l’arme absolue des régimes totalitaires. Inventer un ennemi commun qui menace le peuple. C’est évidemment un problème de propagande, de contrôle rigoureux de l’information, et d’élimination des opposants au nom de ce danger.

C’était les USA et le monde occidental pour l’URSS et le bloc communiste, les communistes pour les USA de l’avant-guerre, les juifs pour les nazis et les mouvements d’extrême droite, la France pour la Turquie d’Erdogan. On pourrait trouver mille exemples ou une gouvernance totalitaire utilise ou invente un ennemi extérieur pour justifier et renforcer son pouvoir. Les peuples marchent « à fond » dans ces manipulation nationalistes.

Les flux migratoires

Encore un fantasme instrumentalisé par de nombreux partis et principalement par la droite Française. Il s’agit, à partir d’un problème réel, de développer la peur d’une immigration incontrôlée qui submergerait notre pays au point que les citoyens actuels seraient amenés à disparaître. L’idée est de réunir sous la bannière de l’extrême droite toutes les populations affolées par le fantasme créé. Progressivement les citoyens prennent peur et se regroupent autour de l’idée que l’immigration est un danger quasi mortel. Petit à petit l’idée se transmet de l’extrême droite à la droite dur et commence à contaminer la droite modérée.

Conclusion

C’est le principe de la gouvernance par la peur. On part d’un problème réel mais contrôlable, pour en faire un monstre fantasmé et Inarrêtable. Les « apeurés » se réunissent alors sous la bannière de celui ou celle qui avalise le fantasme et prétend régler le problème et dominer la situation.

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