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Décadence ou défaitisme de la société Française ?

Il est maintenant monnaie courante de stigmatiser dans des discours des extrémistes la décadence de la société Française, principalement sur le plan des valeurs morales et économiques.

Ce constat, discutable, mérite cependant qu’on s’y attarde.

  1. Les extrémistes d’extrême droite fustigent le déclin des valeurs morales traditionnelles, l’abandon de l’autorité de l’état, et la perte de souveraineté de notre pays.
  2. A l’extrême gauche, au contraire on déplore l’attachement à des valeurs surannées, l’autoritarisme liberticide de l’état, tout en étant prêt à pactiser avec des gouvernement dont le sens des libertés est plus que douteux.

Ces positions catégoriques mais diamétralement opposées semblent indiquer qu’une voie modérée médiane devrait être possible. Malheureusement les « grandes gueules hystérisées » couvrent toujours la voix, évidemment modérée, des modérées.

Qu’en est-il réellement ?

Les valeurs sont le mécanisme d’adaptation des principes de fonctionnement d’une société à son environnement. Elles sont donc, par essence, susceptibles d’évoluer dans un environnement changeant. Les valeurs sociétales sont, bien évidemment, le résultats des valeurs propres à chaque individu, ce sont les individus qui font la société et non le contraire. En fait ce n’est pas si simple puisque, par le biais de l’éducation et des apprentissages les valeurs sociétales forgent les également valeurs individuelles.

Chaque individu, enrichi de ses expériences personnelles, influe sur l’évolution des valeurs sociétales, mais les valeurs établies influent sur la vision individuelle. On comprend que les plus jeunes, riche de leurs expériences récentes aient tendance à faire évoluer les valeurs alors que les plus anciens dont les expériences sont derrière eux aient tendance à plus de conservatisme.

La pratique des smartphone, des réseaux sociaux, d’une vie plus incertaine, apportent aux plus jeunes une vision toute nouvelle de la société alors que nous, les anciens, sommes plus ancrés dans nos visions acquises. Nous voyons le comportement des plus jeunes d’un œil plutôt critique, nous ne comprenons pas leur façon d’être, et nous aimerions qu’ils se comportent comme nous nous sommes comportés. Mais nous, personnes des années 60 avons vécu dans un univers relativement stable, ou le chômage était très bas, ou l’on faisait toute sa carrière dans la même entreprise, ou l’on construisait pour durer, on divorçait peu, on changeait de tenue une fois par semaine, on vivait dans un univers Franco Français et la stabilité des valeurs nous paraissait une évidence. Aujourd’hui les familles recomposées sont presque devenues la norme, on change de tenue tous les jours, on fait des études pour ensuite faire un métier vers lequel elles ne nous avaient pas dirigées, on change de carrière, on passe par des périodes de chômage, on passe d’un pays à l’autre, l’univers s’est mondialisé. On ne vit pas de la même façon dans un monde stable, solide que dans un monde changeant, au lendemains incertains.

Il ne nous est pas possible de comprendre ces nouveaux comportements car nous n’en avons pas les clés, et quand on ne comprend pas il vaut mieux ne pas juger ! De plus l’avenir ne nous appartient pas il est pour les jeunes et ils ont bien le droit de le construire à leur taille.

C’est, bien sûr, difficile d’admettre que nous, les anciens, sommes ringards et que notre avenir est derrière nous, mais c’est un fait et l’on n’y peut rien.

Et pourtant il nous reste un rôle à jouer … Aah ! Aah ! Chic alors !

Il nous reste l’expérience. Nous avons appris à voir les conséquences de nos décisions. On les a connues géniales ou délétères. On a appris que les décisions prises d’en l’enthousiasme et l’euphorie ne sont pas toujours les meilleures (Le peuple Allemand qui a porté Hitler et les Nazis au pouvoir n’avait pas imaginé le prix qu’il aurait à payer par la suite). C’est une expérience que les jeunes n’ont pas encore faite : Voir les conséquences de leurs décisions, apprendre de leurs échecs.

Conclusion

Il est certain que la France n’occupe plus dans le monde sa position dominante de XIX ème siècle, c’est la vie des sociétés de monter et de descendre de leurs piedestals, mais nous restons un pays qui compte dans l’univers mondialisé. La faute à une jeunesse décadente qui va droit dans le mur ou aux inébranlables conservateurs qui l’empêchent d’avancer et de s’adapter au monde tel qu’il est aujourd’hui ? Sans doute un peu des deux, mais je préfère privilégier la jeunesse, d’abord parce qu’il s’agit de leur avenir et non du mien, ensuite parce de nos jours qui n’avance pas recule. Un petit exemple est celui de la 5G, progrès majeur, désastre écologique, soumission aux opérateurs Chinois, ou danger des ondes électromagnétiques ?  Le problème ne se pose même pas, quand les autres pays en seront équipés qui ne l’aura pas disparaitra des grandes puissances.

Quant aux défaitistes, ceux qui nous annoncent les catastrophes sociétale, le déclin inévitables, qu’ils se taisent. On ne construit pas une nation sur l’aigreur, et avec le sentiment de partir battus. Laissons la place à l’optimisme !

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