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C’est une question récurrente que la comparaison du fonctionnement d’un ordinateur et de celui du cerveau humain.

cropped-atelier-cerveau.jpgL’ordinateur et le cerveau humain ont-ils une mécanique commune ? La réponse ne peut être que oui pour les raisons suivantes :

1) L’ordinateur a été conçu pour être un outil d’extension du cerveau de l’homme, une annexe à sa mémoire. Il paraît donc logique qu’il en prenne les mêmes mécanismes, les mêmes logiques élémentaires, les mêmes chemin de mémorisation, de décisions. S’il en était autrement il aurait fallut créer un outil de codage/décodage pour passer d’un système à l’autre. Il n’en est rien puisque l’ordinateur est conçu sur le modèle de l’esprit humain.

2) Les premières approches de l’ordinateur on consistées à créer des circuits électriques qui puissent modéliser les opérateurs Booléens : OUI, NON, ET, OU inclusif, OU exclusif (le OU exclusif étant le choix entre deux propositions A et B à l’exclusion de toute autre alors que le OU inclusif étant le choix entre deux propositions A et B sans exclure les propositions C,D, …) Ces opérateurs sont la base de la « Logique » sur laquelle repose nos constructions mentale hypothético/déductives. Peu de choses ont changées depuis (dans le principe de base bien sur) sauf l’adjonction de quelques éléments logiques supplémentaires (TEST, BOUCLES ITERATIVES) qui sont des éléments essentiels de nos raisonnement.
Comme le cerveau, un ordinateur est un ensemble d’entités élémentaires appelés “bytes” pouvant prendre deux états, activé ou non activé. L’analogie avec les connexions nerveuses active ou inactive va de soi. Dans un ordinateur la valeur de chaque “byte” n’a pas de sens en soi, seule la formation de réseaux de “bytes” liés entre eux dans un réseau logique donne un sens à ces éléments. Les sens peuvent être multiples (définition et valeur d’une variable, action à entreprendre sur les variables précédentes, affichage ou stockage des résultats, …)
Comme le cerveau humain l’ordinateur présente une temporalité dans ses connexions, une dynamique, une séquence, une chronologie. C’est tout à fait le modèle du cerveau que nous présentent les Neuro-sciences.
Le nombre de “bytes” que manipulent les ordinateurs modernes est de l’orde du giga, ou du tera octet, ce qui est de l’ordre des connexions envisagées dans le cerveau.
Existe t il dans le cerveau l’équivalent d’une mémoire vive (RAM) ou sont traitées les données, et une mémoire morte (ROM) ou les informations sont stockées … pourquoi pas une zone de travail et une zone d’archivage !

3) Une question se pose ensuite. L’homme est capable de sentiments l’ordinateur en serai dépourvu ! Ce pourrait être « LA » différence fondamentale. … Peut être !

Mais l’ordinateur pourrait avoir des sentiments pour peu qu’on lui en fixe les limites, les schémas de fonctionnement, des règles, et qu’un homme en assure la programmation logicielle. ( il pourrait, et il le fait déjà, choisir ce qu’il aime ou n’aime pas, ce qui est important ou pas, ce qui est préférable pour l’un ou pour l’autre ) Ce serait des sentiments, mais sans libre arbitre.

La différence entre l’ordinateur et l’homme serai la faculté de décider par soi même pour l’homme et la dépendance à l’homme pour l’ordinateur.

Reste à définir le périmètre du libre arbitre de l’homme entre sa programmation génétique, sa programmation culturelle par l’éducation …etc., etc. C’est un problème qui n’a pas de solution (ou plutôt qui en a une infinité, ce qui revient au même ) car celle ci dépends de la vision transcendantale ou non de l’homme, de la pensée métaphysique ou religieuse de chacun.

Désolé, mais je n’ai pas de solution ! C’est une question personnelle qu’il appartient à chacun de gérer compte tenu de ses croyances et de sa vision .

Une chose est certaines, si les solutions sont individuelles, aucune ne peut prétendre être meilleure que les autres et nous devons apprendre à vivre avec cette vérité à multiples facettes, cette vérité qui n’en est pas une.

C’est une chose difficile car notre culture basée sur le fait religieux nous a baigné dans le culte de la vérité unique et absolue.

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