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Nous avons jusqu’à présent envisagé la construction d’une conscience « idéale », sans accrocs, sans accidents. Il n’en est rien et pour tout dire, ce n’est jamais le cas.
Nous savons que la conscience est sujette à pathologies, les psycho-pathologies, qui perturbent son fonctionnement et sont source de mal-être ou de douleurs chez bien des individus.
C’est essentiellement pour corriger ces nuisance que la psychologie c’est proposée de comprendre le fonctionnement de la conscience. Sa visée, en dehors de la simple recherche de la connaissance, est bien thérapeutique.

Freud avait postulé que les troubles psycho-pathologiques étaient majoritairement liés à des représentations mentales inconscientes qui n’arrivant pas à s’actualiser dans la conscience minaient le fonctionnement de cette dernière et laissait l’individu face à la contradiction conscient/inconscient.

Cette idée est à l’origine de tout ce que l’on à pu écrire sur la psychologie moderne. Je vais développer une vision légèrement différente, mais je tiens à le dire, Freud reste notre maitre à tous et sans lui, sans doutes en serions nous encore à essayer de comprendre l’homme à partir de critères moraux ou purement comportementaux . Si je déroge à la pensée freudienne c’est plus pour des problèmes de sémantiques et me sentir plus à l’aise dans le système que j’ai évoqué précédemment. N’oublions jamais que nous parlons de système de représentation, de modèle, et non de vérité. La vérité serait intangible, non négociable, le modèle se plie à toutes les torsions, les étirements que l’on veut bien lui faire subir. Sa pertinence se trouve uniquement dans les résultats que l’on en attend et non dans la proximité d’une vérité … que de toutes façons on ne connaît pas.

Si pour une raison quelconque une représentation mentale intégrée dans la conscience est erronée, ne correspond pas à ce qu’elle aurait du logiquement être, il se crée dans notre conscience un point d’incohérence par rapport à l’ensemble des autres représentations mentales. Si à la réception d’une nouveaux message ce point aberrant est sollicité pour son analyse critique, la résultat de l’analyse et la représentation mentale qui s’en suit – bien qu’en cohérence avec le point d’analyse – seront en incohérence avec les vécu historique de la conscience cognitive. Il pourra se développer dans le réseau de la conscience des circuits erronés, sorte de cancers, qui pourront polluer certaines zone de la mémoire (zones logiques, non géographiques), voire l’ensemble de cette mémoire. Le vécu à travers la conscience cognitive sera bancal, insatisfaisant, frustrant, générant des comportements apparemment illogiques et parfois involontaires (en opposition avec ce qu’une partie de la conscience suggère ). Ces cancers localisés ou metastasés correspondrons à des psycho-pathologies avérées ou sous jacentes.
Comprendre la formation de ces pathologie sera le seul moyen de les combattre, les éradiquer, ou les masquer, pour redonner un vécu harmonieux aux patients.

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