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J’ai eu l’occasion de développer pourquoi le positionnement d’un individu était la « colonne vertébrale » de sa psyché.

Positionnement, communication, références, attitudes, identité, sont des mots qui recouvrent le même concept, celui du développement de la psyché, la maturation.

21Le positionnement : Façon de se situer par rapport à l’espace, au temps, aux autres. C’est la base de tout tissus social. Il est fondé sur la relation à l’environnement.

La communication : C’est l’échange avec l’environnement et principalement les autres. C’est l’outil de l’analyse critique des situations et des idées.

Les références : C’est l’ensemble des relations conscientes (plus ou moins) construites dans la psyché à travers les échanges avec l’environnement.

Les attitudes : C’est la position critique vis à vis de ce que nous propose notre environnement par rapport à notre acquis historique. Elles définissent comment une proposition venant de l’extérieur va s’intégrer à notre réseau de références.

L’identité : C’est comment, à travers notre système de référence, notre positionnement, nos attitudes, nous pouvons être perçu par les autres dans un processus de communication.

On voit que ces cinq notions sont intimement liées et constituent la formation de notre psyché par échange avec l’environnement.

Rappelons ici un point que nous avons souvent eu l’occasion de mettre en avant :

Un individu isolé ne représente qu’une entité abstraite, Ce n’est que dans sa relation aux autres qu’il prend l’essence de sa réalité, qu’il se sent exister, et donc qu’il existe.

Le positionnement par rapport à l’espace est l’une des premières notions acquises dès notre plus jeune âge. Apprendre à se situer par rapport aux objets s’apprend très tôt. C’est ce qui va permettre à un bébé d’attraper un jouet (vers quelques mois), d’agripper le collier de sa mère … Dès qu’il commence à marcher il va apprendre à estimer le volume de son corps par rapport à l’environnement qu’il traverse afin de ne pas se cogner aux divers objets qui le composent. Signalons que la notion d’équilibre qui lui est nécessaire pour marcher est la résultante de l’estimation de la position de son corps et de la correction permanente des positions qui pourraient l’entrainer dans une chute.

L’apprentissage « des autres » vient en parallèle. La mère est en général définie très tôt car omni présente (dans nos civilisations) Le père un peu plus tard (au départ tous les hommes sont des « papas »). La notion va se préciser au fil des rencontre et des expériences.

La notion de positionnement au temps vient plus tardivement (Elle est plus abstraite), en même temps que le langage. Au départ, tous ce qui est le passé est appelé « hier », et le futur « demain ». Elle se précise avec les « avant hier », les « après demain ». Petit à petit la chronologie du temps se développe pour finalement englober la notion d’heures, de matin, de soir, ….

Notons au passage que la notion de temps n’est pas innée, mais acquise. Le temps n’est pas un fait, mais l’apprentissage d’un système chronologique. Sans éducation, pas de temps.

La notion de positionnement est bien connue dans la nature. La notion de territoire est souvent fondamentale dans le règne animal. Elle continue d’exister par exemple dans la notion de territoire définie par les bandes de jeunes regroupés dans des groupes à structures de « meutes » avec leur hiérarchies dominantes et leur territoires qui sont précisement des notions de positionnement.

Se positionner, c’est exister.

La formation de la psyché va être le fruit de toutes les expériences de la vie. On comprends que le milieu familial va être le terreau de cette formation, puisque c’est là que vont se dérouler les premières expériences, et que l’absence d’un milieu formateur équilibré (au sens de la norme sociale en vigueur) aura des conséquences sévère sur la formation des premières strates de la pensée.

La psyché va se construire, au hasard des expériences, par confrontation des événements vécus avec le vécu historique acquis précédemment ( la psyché du moment ). C’est en intégrant ces nouvelles expériences que vont se construire les nouvelles strates de la pensée.

La psyché se construit par l’analyse critique des situations (attitudes) pour forger des nouvelles références qui seront elles même confronté à de nouvelles expériences etc., etc.

La psyché se construit par strates, comme un réseau de référence. On comprend bien que si une strate, un nœud du réseau, sont défaillantes, incohérentes avec le système général la construction les attitudes vis à vis des futures expériences transmettrons cette incohérence. Les nouvelles strates, les nouveaux nœuds du réseau bien que construits dans la plus grande cohérence ( en rapport avec les attitudes ), formerons un réseau en apparence tout à fait logique. Cependant construit sur un nœud défaillant ils constituerons un système mal intégré à l’ensemble, une sorte de « cancer de la psyché » qui se développera et perturbera l’équilibre général de l’individu.

Plus le noeud ou la strate seront profonds moins ils seront apparent, mais plus il pourront perturber le système dans son ensemble. Plus ils seront profonds et plus la reconstruction mettra en jeu de strates et de nœuds, et plus la thérapie sera difficile (pour le praticien et pour le sujet )

On peut résumer ce qui précède par un schéma :

posit

 

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