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Vous vous demandez peut être pourquoi j’aimes à parler de tout dans ce blog, sauf de moi ! C’est bien simple, c’est parce que je n’aimes pas cela, et que je suis un amoureux de la liberté.

LibertéQu’est ce que la liberté : pour beaucoup c’est pouvoir faire ce que l’on veut, quand on veut, avec qui on veut, sans aucune contrainte. Pour moi, c’est d’une erreur fondamentale. Vouloir assouvir ses besoins, avoir besoin de les assouvir c’est tout sauf la liberté. Bien au contraire, c’est un asservissement à ses désirs, la forme la plus sournoise d’esclavage.

Pour moi, la liberté c’est d’abord la capacité à avoir des désirs en phase avec ses nécessités profondes, afin que ces désirs et leur réalisation ne viennent pas en oppositions avec les besoins profonds, et que ceux ci ne génèrent pas de conflits internes. C’est ensuite l’acceptation des contraintes comme telles sans chercher à les éviter. C’est d’autant plus facile que la première condition est remplie.

Imaginer la frustration d’un joueur de football s’il n’accepte pas les règles de son jeu, s’il vit comme une frustration le fait que le ballon ne doit pas sortir du terrain ou que l’on ne doit pas le toucher avec la main. Les plaisir du jeu impose l’acceptations des contraintes qui ne sont alors plus vécu comme telle (bien qu’elles soient présentes) mais comme un cadre faisant partie du jeu. Le joueur peut se sentir libre malgré elles.

Quel peut être le pouvoir d’une personne qui alimente un blog de ses idées (pour moi, un papy bloggueur!). C’est sans doutes que beaucoup de personnes le suivent et partagent ses idées. Cela semble lui donner une dimension de « gourou » et une position de dominant.

Mais inversons la lunette et regardons par l’autre bout. Si tous le monde partage mes idées, c’est donc que je partage les idées de tout le monde. Me voila, non plus « gourou », mais simple suiveur. Un homme tout à fait banal, sans idées originales, et qui se contente d’écrire ce que tout le monde pourrrait dire. … crépuscule des dieux !

Dans tous les cas le pouvoir est un servage.

Je n’aimes pas faire du prosélytisme, avancer mes idées, les promouvoir, car je suis tellement amoureux de liberté que j’essaye autant que possible ne pas empiéter sur celle des autres . Imposer des idées c’est restreindre l’espace de liberté des autres.

Je déteste le pouvoir car il est liberticide pour les autres et pour soi. On comprend bien pourquoi le pouvoir peut priver les autres de liberté, comment la soumission entrave l’espace de liberté. On se rends moins compte comment le pouvoir est une tyrannie pour celui qui l’exerce. Le patron, le chef, le dominant est en recherche perpétuelle du pouvoir, il néglige de vivre pour lui et vit pour sa puissance et sa domination, il vit pour son image, au travers de sa relation aux autres, et cela est la pire des contraintes .

Le pouvoir et la liberté ne sont jamais là ou on les recherche. Le vrai pouvoir, qui est aussi la liberté, c’est le pouvoir sur soi-même. La capacité d’exister en accord avec ses besoins profonds et non pas asservi à des besoins imposés qui nous viennent de l’extérieur, qui nous sont étrangers. Etre libre c’est vivre par soi et non par les autres, c’est être autonome et non en fusion, être mature. La vie, la maturation, c’est la marche vers la liberté.

On confond donc avoir envie et avoir besoin. Le premier est un moteur de vie, de mouvement, d’être. Le second est un asservissement au besoin d’avoir.

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