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S’il existe un problème récurent en France, c’est bien le débat sur l’avortement et l’Euthanasie. Il y a ceux qui sont contre, au nom du droit à la vie et ceux qui sont pour, également au nom d’un droit à la vie sans doutes un peu différent. Entre la vie est un droit que personne ne peut outrepasser et la vie est un droit dont chacun peut disposer s’ouvre un énorme fossé qu’aucune discussion, même entre gens de bonne volonté, ne peut combler. Le débat semble sans issue.entre-vie-mort

Revenons sur l’article récemment publié et intitulé : de la philosophie avant toutes choses, dans lequel j’essaye d’expliquer comment un débat « en surface », non assis sur des bases profondes ne peut qu’aboutir à une incompréhension.

Dans notre polémique, le problème n’est pas si complexe. Il se situe, en étant assez caricatural, entre des personnes qui ont de la vie une vision religieuse et d’autre une vision laïc ou athée.

Il y a ceux qui ont une vision « transcendantale » de l’homme, pour reprendre la vision chrétienne : Dieu à crée l’homme à son image pour l’adorer, le servir, et obéir à des lois morales fixées à priori par le créateur. La vie est un don de Dieu et nul ne peut en disposer librement.

De l’autre coté, des personnes qui penses que l’homme est un artefact de l’évolution naturelle, que la morale n’est pas un à priori mais une conceptualisation par l’individu de règles morales servant à définir une société viable, que l’homme gère sa vie en conséquences et peut donc soit à l’échelon individuel, soit à l’échelon social décider de sa vie et de sa mort.

Sur ces bases le droit ou on à l’avortement et à l’euthanasie est clairement établit et on conçoit facilement que la négociation a très peut de chances d’aboutir.

On se trouve face à deux « croyances » non démontrables, non justifiables, qui échappent à toute raison et toute logique. Il est impossible de faire un choix entre les deux – sauf un choix sectaire – et de trouver une vérité. Les deux représentation sont également probables ou également improbables. Aucun homme ne peut prétendre à la vérité.

Et pourtant il faut bien trancher, car le problème se pose et doit être résolut !

Pour sortir de l’ornière, disons que ces croyances sont individuelles, fruits de l’histoire de chacun, et les choix qui en résultent purement personnels. La société n’apportera pas de réponses.

Laissons chacun choisir librement sa position et que personne ne prétende, au nom des ses croyances, imposer sa volonté aux autres. Que les femmes qui souhaitent avorter le fassent, que celles qui ne le souhaitent pas s’en abstiennent. Que ceux qui souhaite une euthanasie la demandent et que ceux qui la refusent le disent.

Efforçons nous, dans la loi républicaine, de laisser la porte ouverte aux deux parties, d’encadrer les actions pour éviter des dérives soit malintentionnées soit sectaires, et accompagnons chaque citoyen dans ses convictions.

C’est sans nul doutes cela la laïcité à la Française !

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