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Défense de la langue Française

Si notre bonne vieille langue doit se défendre c’est bien sûr qu’elle est attaquée. Quel est donc ce sournois adversaire qui menace notre parler patrimonial ? Serait-ce, encore une fois notre ennemi héréditaire « la perfide Albion ».

De telles agression peuvent être exogènes, ou endogènes. 

Les menaces exogènes.

Comment identifier notre ou nos adversaires ? Anglais, Allemands, Chinois, Américains, Russes (encore ce bon vieux Vladimir !) Franchement je ne vois pas qui pourrait avoir intérêt et la volonté affirmée de saboter le Français. L’incidence exogène qui peut nous inquiéter est la perte d’influence de la France dans le monde et la perte d’appétence des parents à faire étudier le Français à leurs enfants.

Dans les années 60 les deux grandes puissances étaient les USA et la Russie. Beaucoup de parents, en France, avaient lancé leurs enfants dans l’apprentissage du Russe. Las, la Russie à fait flop et l’intérêt pour la langue avec. De nos jours il est de bon ton d’apprendre le Chinois, langue d’avenir, bien que nos différences idéologiques freine un peu cet  élan.

L’importance d’une langue dans le monde est fonction de la puissance économiques qu’elle incarne. L’américain, soutenu par les USA et l’empire Britannique reste encore la langue prépondérante dans le monde. On conçoit que la régression de la France parmi les grandes puissances soit une menace indirecte pour l’influence de notre langue.

Les menaces endogènes

Il est bon, avant tout de « remettre l’église au milieu du village » et de ce poser le pourquoi des langues. Elles sont avant tout un instrument de communication, d’échange entre les êtres humains, et ce avant toute notion identitaire ou patrimoniale. Une langue qui ne servirait pas à communiquer serait invraisemblable. Gardons toujours cette finalité à l’esprit.

Fut un temps ou les Bretons ne comprenaient pas les alsaciens, les Provençaux les Occitans  C’est sous François Ier que le Français (François à l’époque) est devenu la langue officielle de l’état Français. Le chemin a été long et difficile puisque 500 ans après certains régionaux rêvent encore de parler Corse, Breton, ou autres parlers régionaux.

Il y a, en fait, toujours eut plusieurs Français.

  1. L’officiel, tel que géré par la « gaga démie Française » décrit dans le grand dictionnaire de l’académie, à l’usage des grands lettrés et servant de référence ultime. Mais qui malheureusement n’est accessible à personne.
  2. Le Français courant, décrit dans les divers dictionnaires : Larousse, Robert, Littré, utilisé par la classe moyenne Française dans des conversations dites « correctes »
  3. Le langage populaire, très fleuri et spécifique  de certaines régions (vielle argot Parisien) ou par certaines catégories sociales (Verlan des Rebeu) qui constituent, non pas un langage en soi, puisque la syntaxe reste celle du Français, mais plutôt des éléments de vocabulaires
  4. Enfin le langage des jeunes, très influencé par les réseaux sociaux, et qui propose un vocabulaire nouveau pour des concepts nouveaux.

Quel est le vrai Français dans tout cela ? tout dépend des points de vue

  1. Pour les puristes de la langue le dictionnaire de l’académie est évidemment le support du vrai Français. Il représente une langue protégée des ingérences extérieures, anglicismes, nouveaux concepts internationaux. Il est le garant de la pérennité de ce qui est considéré comme faisant partie du patrimoine culturel de la France.
  2. Pour les « jeunes des banlieues », pour les habitué des réseaux sociaux, le Français est la langue qu’ils pratiquent pour communiquer avec leurs amis. Peu leur chaut le patrimoine, le correct des élites, ils développent leur parler dans une forme de consensus mou. La difficulté est que ce vocabulaire « d’usage » n’est pas assis sur des définitions claires et répertoriées

On voit donc que l’on dispose de deux types de langues :

  1. Une langue officielle à caractère conservateur sur laquelle veille scrupuleusement une académie formé de lettrés, grands de la littérature pour la plupart, qui travaille à garder une langue pure et pérenne. Cette académie s’efforce de garder l’essence du langage tout en permettant les petites évolutions qui lui permettent d’intégrer les nouveaux concepts qui apparaissent dans le monde moderne. Une langue semi-morte mais qui constitue l’archétype du  Français.
  2. Un parler populaire, fluctuant, adaptable, un peu « open bar », attentif aux apports individuels de « faiseurs d’opinions, différent selon les couches sociales, les corporations. Dans ce jargon le vocabulaire et modifié, mais la construction syntaxique du Français et scrupuleusement respecté. Il emprunte à l’étranger (Browser, Followers, Baraka, Toubib, Toréro …), il inverse des syllabes (verlan). C’est un langage conjoncturel qui passe avec les modes et les nécessités (l’argot Parisien de Michel Audiard à disparu dans les jeunes générations, plus de bignoles, de pageots, de liquettes ou de falzars). Le problème de ces mots nouveaux c’est qu’ils n’ont ni sens ni orthographe clairement définis. Certains mots subsistent et entrent dans les dictionnaires au bon gré des éditeurs et viennent enrichir notre vocabulaire.
    Ce parler est une sorte de nécessité dans le monde ou il est utilisé. De ces deux phrases laquelle comprenez-vous le mieux :
    – Spondylolisthésie dégénératif. Réduction antherectomie latérale et arthrodèse L4-L5
     – La meuf s’est pointée dans ma piôle pour ne taper des sèches

Conclusion

C’est une grave erreur que d’opposer ces deux parlers. Au contraire ils se complètent très agréablement pour faire « Le Vrai Français » Le langage académique et le garant des critères de base qui constituent notre langue. Le langage parler offre la fantaisie, la richesse, la modernité, et l’adaptation à la vie. On mêle ainsi tradition et nouveauté, rigueur et fantaisie.

PS : En ce qui concerne l’introduction de mots généralement anglo-saxon dans notre langue. Ils concerne des concepts nouveaux que notre vocabulaire ignore. Pourquoi alors que ces mots sont internationalement acceptés et compris par tous les peuples inventer de nouveaux mots en Français que personne ne comprendra ? N’oublions jamais que la langue est un outils de communication et que les mots sont faits avant tout pour être compris. « Follower », par exemple, introduit dans notre langue devient tout simplement un mot Français

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