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Conscience : La recherche dans la mémoire

Ce que je propose n’est pas la description d’une réalité qui m’échappe et nous échappe totalement, mais la présentation d’un modèle qui peut nous permettre d’en comprendre la logique.

J’ai proposé dans mon dernier article un modèle de construction de la conscience et l’intégration des émotions formalisées dans la mémoire.

Mais nous ne sommes pas « Harpagon » qui accumule son or pour ne jamais s’en servir. Mémoriser ne sert à rien si l’on est pas capable, en cas de nécessité, de fouiller dans cette mémoire pour en extraire les informations qui y sont stockées.

C’est une question que je me suis posée en faisant un mot croisé. On nous propose une définition, un nombre de lettres, et voici, comme par magie, que surgit de notre mémoire le mot juste, adapté à cette définition et au nombre exacte de lettres. C’est un processus si naturel, si banal, que de trouver dans notre mémoire la réponse à une question que nous n’y faisons plus attention. Pourtant la question se pose, quel est le truc qui permet ce tour de magie.

Il s’agit d’un processus tout à fait analogue de celui de la construction de la conscience décrit dans l’article précédent. En fait, le secret (que vous pouvez révéler à tout le monde !) est que la construction même de la mémoire implique la création des éléments qui permettrons de la fouiller. L’humain est quand même une sacré invention et si c’est un dieu qui l’a créé, : « Chapeau l’artiste ».

Reprenons le mécanisme pas à pas.

La perception

Un message visuel écrit, ou un message audio parlé arrive sur nos récepteurs (rétine ou tympan) et est transmis au cerveau sous forme de signaux électriques totalement dépourvu de sens. Il forme une image mentale dans notre cerveau (on devrait plutôt dire une représentation mentale) qui met en activité celui-ci.

En comparaison avec les acquis, les apprentissages precédents, il va décoder cette image pour lui donner un sens. Ceci nécessite, bien sûr, l’acquisition du langage, de la langue, de sa syntaxe et grammaire. Le message prend pour nous un sens.

Point important notre cerveau va analyser la syntaxe de ce message sous forme d’affirmation ou de questionnement. S’il s’agit d’une information le cerveau va suivre le processus décrit dans l’article précédent et l’information va s’inscrire dans notre conscience, le réseau de notre mémoire.

La recherche

S’il s’agit d’une interrogation le processus va être un peu différent.

  1. Notre cerveau va chercher à sélectionner dans notre mémoire les éléments de premier niveau analogues à celui proposé par le message,
  2. puis chaque élément de premier niveau ira chercher dans la mémoire les éléments qui lui paraissent analogue. Ainsi de suite jusqu’à aboutir (ou non !) à ce qui est la réponse à la question.
  3. Dans ce cas il n’y a pas d’intégration dans la conscience car la question ne mérite, en général, pas d’être mémorisée. La réponse, elle, est déjà intégrée à la mémoire.
  4. La réponse peut se traduire par un comportement, si la question nous surprend, nous bouscule, mais plus généralement par une expression écrite ou verbale.
  5. C’est bien la construction initiale de la mémorisation dans notre conscience, sa structuration initiale, qui permet la recherche des éléments mémorisés. Notre cerveau est ainsi fait que les informations sont acquises de façon à ce qu’elles puissent être retrouvées et exploitées.
    C’est là toute la magie !

P.S. J’ai pour plus de clarté utilisé apparemment sans distinction les mots de conscience et de mémoire. En fait la mémoire et l’élément statique de stockage des informations et de leur structuration, (une sorte de disque dur !) la conscience est le « système d’exploitation » qui permet de gérer, d’acquérir ou de retrouver les informations, qui permet de les faire vivre et pour nous de se sentir exister.

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