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C’est quoi le sens de la vie ?

Le positionnement est la colonne vertébrale dans la psychologie relativiste.

La vie, la nature n’ont, à priori, aucun déterminisme, pas de finalité autre que « d’être et se reproduire ». La vie n’a pas en soi de sens ! C’est à nous de lui en donner un. C’est même une nécessité car c’est en référence à ce sens donné que nous pourrons développer notre identité.

Pour certains d’entre nous, les religieux, la vie a, à priori, un sens qui nous est dicté par la foi en un dieu. Celui-ci nous donne, par ses injonctions, un but (sens) à notre vie qui est en général celui de le servir pour accéder à une vie éternelle paradisiaque. Mais la notion de Dieu est une notion transcendantale qui dépasse la condition humaine et ne peux être intégrée en tant que telle. Ceci est d’autant plus vrai que jamais, de mémoire d’être humain, dieu n’a donné d ‘injonctions… en tout cas pas à moi ! Ce sont les religions qui ont établi les dogmes et les rites qui gouvernent la vie des fidèles à partir de textes sacrés systématiquement apocryphes. Ce « sens de la vie » est donc toujours choisi et non originel. La vie n’a de déterminisme que celui que l’on lui donne.

On est donc ramené au choix originel, celui de l’existence ou la non existence d’une entité transcendantale. Je parle bien d’un choix car une croyance, dont la démonstration dans l’univers humain est impossible et bien le résultat d’un choix délibéré ou plus ou moins sugéré.

Personnellement j’ai fait le choix arbitraire de la non existence de dieu (dieu, Allah, Yahvé, Bouddha, …) car c’est le choix qui donne l’entière responsabilité de ses actes à l’être humain. Je ne suis pas partisan de l’attitude qui consiste à dire « dieu l’a voulu ». En effet qui peut croire que dieu a voulu Hiroshima, l’invasion de l’Ukraine, et toutes les horreurs que le humains ont pu perpétrer durant de siècles sans penser que ce dieu serait une sacré canaille ! Non les humains sont bien responsables de leurs travers.

Ce fait étant posé (Attention, je ne nie pas l’existence de dieu, mais je m’en passe !) voyons comment on peut donner un sens à sa vie. C’est au hasard de nos expériences, de notre éducation, de nos lectures, des informations que nous recevons que se forge notre conscience, notre identité. Se développe alors une vision du monde, des valeurs morales qui sont le reflet de notre maturation et qui vont construire l’ossature de notre personnalité, la colonne vertébrale de notre pensée.

Pour les personnes religieuses c’et autour de l’entité divine et de ses préceptes que va s’organiser le sens de la vie. Ce sera le point de référence ultime par rapport auquel se fera le jugement sur les événements vécus. Chaque situation sera évaluée, plus ou moins au regard des dogmes et pratiques préconisés par la religion. Évidement la pensée divine n’est pas la seule influence qui gouverne notre identité. Des expériences diverses peuvent également jouer dans notre construction mentales, qui peuvent modifier ou parfois contredire l’influence de la religion. Il existe par exemple plusieurs catégories de « bon chrétiens » comme les catholiques de gauche, bourgeois libéraux, catholiques extrémistes dispersés autour d’un même axe religieux.

Pour les « non croyants » le sens de la vie va se développer autour de valeurs morales comme la famille, le travail, la réussite sociales, les idéologies, les passions diverses (collections, sport, cinéma …) voire des croyances fumeuses (antivax, complotistes) qui seront le point de références pour nos jugements sur les situations et donnerons une certaine cohérence à notre pensée et donc à nos comportements. Ici encore les influences et les expériences sont multiples et notre pensée n’est pas manichéenne. Étant le reflet d’expériences variées elle présente de nombreuses facettes.

Ce sont ces myriades de déviances autour de l’axe central donné au sens de notre vie qui font de nous des êtres humains avec toutes leurs contradictions, leurs complexités, leurs richesses, mais aussi des êtres difficiles à comprendre et dont les relations aux autres sont souvent laborieuses et conflictuelles. Comment comprendre un prêtre catholique qui viole des petits enfants, ou un oligarque communiste qui s’enrichi outrageusement ?

Donner un sens à sa vie (qui n’en a pas à priori) est une nécessité vitale pour un être humain. Nous avons tous besoin de références pour vivre car nous définir est un besoin majeur, nous positionner de façon aussi cohérente que possible vis à vis des situations, des objets, des valeurs est la condition « sine qua non » pour nous ancrer dans la vie. Un personnage sans références établies est un être flou, incernable, mais aussi incertain, pusillanime et angoissé. Ses relations aux autres sont très difficiles car lui étant mal positionné il est difficile de se situer par rapport à lui et les relations sont ambigües.

Les écueils de « donner un sens à sa vie » sont principalement de deux sortes

  1. Le sens de la vie manichéen. La vision du monde de ces individus est trop centrée sur un seul axe. C’est cas des extrémistes (Djihadistes, idéologues, narcissiques) qui deviennent des obsessionnels de leurs doctrines. Leur pensée est rigide, sans nuances, ils sont incapables d’accepter la différence et toute contradiction est vécue comme une agression personnelle. De narcissique ils passent facilement à la paranoïa.
  2. Le sens de la vie mal établi. La vision du monde de ces personnes est sans cohérence et elles ont du mal à se situer dans les situations qui les impliquent. Toujours en recherche de repères ils sont flottants et indécis. Ce sont des proies faciles pour les individus de la catégorie précédente qui leurs offrent « façon Gourous » les références qui leurs manquent.

On voit combien la notion de « sens donné à la vie » a une importance fondamentale dans nos comportement. Il influence notre positionnement quotidien vis à vis des événements de notre vie. Il est le squelette (plus ou moins rigide) de notre identité.

La vie est, en soi, dépourvue de sens et c’est à chacun d’entre nous de lui en définir un !

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