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Connections neuronales et psychopathologie

J’ai eu l’occasion de montrer que chacun de nous porte en lui des « micro-psychopathologies » qui sont parfois mises en jeux dans nos comportements. Nous avons tous, de temps à autres des réactions empreintes de paranoïa, de narcissisme, ou d’autres travers comportementaux. Ceci ne traduit pas une structure psychopathologique de notre conscience, mais laisse supposer que dans le grand réseau de la conscience cognitive certaines zones, certains liens, présentent localement des structures mal organisées et en relation d’incohérence avec l’ensemble du réseau. Tant que cette structure reste locale et confinée à une petite partie de notre réseau, notre vécu n’est pas perturbé (sauf lorsque cette zone particulière est mise en jeu dans l’analyse critique des messages reçus). C’est en fait le degré d’importance de cette zone perturbée dans le réseau global qui déterminera si on peut parler de micro-psychopathologie ou au contraire de véritable psychopathologie.

Dans l’approche, principalement expérimentale, des neurosciences on met en évidence des relations entre certains comportements, la réponse à certains stimuli, et l’observation de l’activation de certaines régions du cerveau. C’est sans doute, compte tenu des capacités d’observations dont nous disposons la seule façon de travailler. Cependant, dans la psychologie relativiste, on peut penser qu’il ne s’agit pas de l’activation d’une zone globale du cerveau mais d’un ensemble de connections neuronales mises en jeu dans la réponse au stimuli. Si cet ensemble de connections est située dans une zone particulière du cerveau on peut avoir l’impression que la zone entière est activée alors que seules une partie spécifique des connections est mise en jeu. Malheureusement, en raison des moyens d’investigation dont on dispose, la finesse des analyses n’est pas suffisante pour observer individuellement les connections activée ou non. On en reste donc à des conjectures sur le modèle proposé.

Comprendre comment fonctionne la structure en réseau des relations logiques entre représentations mentales est un objectif qu’il faudrait atteindre. En outre savoir si ce réseau logique de relations constitue un chemin logique de transfert de l’information ou si cette structure de réseau logique est, en elle-même, l’information constitue un « must » dans l’interprétation de la notion de représentations mentales. En d’autres termes le réseau logique de connections activées ou non (0/1) représente-t-il l’information en elle-même (comme on peut représenter une image dans un ordinateur) ou au contraire représente-t-il le chemin à travers lequel l’information est véhiculée et modifiée (par des transformations logiques) au cours de sa transmission ? Dans ce deuxième cas il resterai alors à expliciter comment l’information elle-même peut être représenter dans la conscience.

On voit qu’il reste encore à imaginer et comprendre. La connaissance est un puit sans fond, un abysse dans lequel se perdre. Ne plongeons pas dans cet inconnu et vivons dans notre monde explicité. Repoussons en jour après jours les limites. Cela nous évitera d’être obligé d’inventer Dieu !

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