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Le référendum ou la démocratie bafouée

La nouvelle loi travail crée bien des polémiques. On dit que 66% des Français seraient contre donc seulement 44% seraient pour (je ne suis pas certain des chiffres, mais cela est sans importance pour le raisonnement)
En fait, le problème est mal posé.
Dans les 66% de gens qui sont contre, en fait environ 25% sont contre parce qu’ils trouvent que cette loi ne va pas assez loin (La droite), 25% sont contre parce qu’ils trouvent que cette loi va trop loin (La gauche extrême) et 16% sont mitigés, soit qu’ils n’aient pas d’opinion affirmée, soit qu’ils acceptent certaines parties de la loi mais pas les autres.

Le rapport devient alors :
Favorables :44%
Pas assez loin : 25%
Trop loin : 25%
Indécis mais plutôt contre : 16%

Démocratiquement cette loi devrait être acceptée

Mais me direz-vous, de toutes façon 66% des Français ne refusent cette loi et elle ne pourra pas être mise en œuvre. Mais si on mettait au vote la proposition de la droite elle recueillerait également une majorité de vote « contre », idem pour la proposition de la gauche extrême.

Soit ! mais alors, que fait-on ? que proposer ?

Si on fait un vote « démocratique » (pas une forme de référendum par oui/non), c’est bien sur cette loi qui sera choisie ! Quelle est donc cette spirale infernale qui fait que le point de vue majoritaire, la démocratie, ne peut s’imposer ?

C’est que dans ce cas, ou il faut absolument faire quelque chose, la notion de « contre » n’a aucun sens. Il n’est pas question de ne pas faire quelque chose, mais, au contraire, de faire ! Le débat doit porter sur des propositions concrètes et non sur des refus.

De plus tout référendum par Oui/Non et dépourvu de sens. Les pro-oui, comme les pro-non ne représentent pas des majorités homogènes. C’est additionner des carottes et des choux, des torchons avec des serviettes. Les Français doivent se prononcer sur des proposition précises susceptibles de dégager des majorités et des minorités homogènes

Revenons-en à la simple démocratie, choisissons parmi des propositions celle qui recueille le plus de voix, et laissons parler la démocratie.

Une petite remarque à propos du « slogan » de Mélenchon : « un coup d’état social » qu’il clame à tout va. Ce slogan peut se lire de deux manières

  1. Un coup, d’état social, c’est à dire, « je vous fais le coup de l’état social », qui semblerait indiquer que Mélenchon avouerait qu’il berne ses supporter en leur annonçant un avenir social pour les faire bouger en sachant très bien qu’il ne pourra jamais leur donner

2. On peut également comprendre, ce que je crois, qu’il veut dire « un coup d’état, social », c’est à dire une révolution vers le social, vers un avenir meilleur. En fait Mélenchon se « plante » complètement, il veut critiquer le coup d’état libéral de Macron, mais il avance le contraire en dénonçant un coup d’état social !
Ceci montre bien comment on mobilise les foules avec des slogans que personne d’analyse et que chacun interprète selon ses fantasmes

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