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Les invraisemblances de la langue Française

Beaucoup considèrent que la langue Française est une langue extrêmement riche, subtile et permettant de transmettre toutes les nuances de notre pensée. Ce n’est pas faux et pourtant elle est également riche en invraisemblance. Dans mon titre invraisemblance devrait se lire “invraizemblance” (S entre deux voyelles

Les mots « genrés »

On connaît le problème de la féminisation des mots qui conduit à des propositions aussi fantaisistes que « l’écriture inclusive ». C’est un débat qui est la simple conséquence de notre fâcheuse habitude de « genrer » les mots. Pourquoi un fauteuil est il masculin alors qu’une chaise et féminine. Les objets n’ont pas de sexe, du moins à ma connaissance, et bien malin qui trouve un coté masculin à un fauteuil. J’ai eu beau vérifier entre les pattes de mon fauteuil sans y trouver un indice de sexe. Seuls les êtres vivant qui se reproduisent sont sexués et peuvent supporter un genre. Personnellement j’utilise pour désigner notre espèce le terme d’humains, pour désigner le mâle le terme d’homme et pour la femelle celui de femme. C’est une distinction que l’on retrouve souvent dans le monde animal, en tout cas pour ce qui est des animaux qui nous sont les plus familier.

En ce qui concerne les noms de métiers, par exemple le boulanger et un monsieur qui se lève à 4 heures du matin pour préparer la fournée du matin. La boulangère est plutôt à la vente et à la caisse et son métier est très différent de celui de boulanger, elle est plutôt vendeuse. Boulangère n’est donc pas, apriori, une femme qui fait un métier de boulanger. « Genrer » les métiers est un non-sens, même si certains métiers sont plus couramment pratiqués par des hommes ou des femmes, la notion même de métier n’a pas de raisons à recevoir un genre. On n’a pas besoin de » dire un auteur, une auteure, puisque un auteur ou une auteur serai suffisamment clair

Les redondances

On sait que dans tout système organisé toute donnée redondante est susceptible de prendre une valeur différentes selon les situations. C’est toujours une source d’erreurs.

Pour définir le genre et le nombre nous disposons à la fois de pronoms, d’articles, et de la notion de pluriel. Supposons que j’écrive : « les chaise» en omettant le s du pluriel. La plupart d’entre vous vont me signaler une faute d’orthographe. Pourtant il se peut également que chaise soit correctement écrit et que ce soit l’article : les qui soit incorrect et devrait être remplacé par : la. L’interprétation n’est plus univoque mais dépend du contexte de la phrase, à savoir s’il y a une ou plusieurs chaises.

Cette redondance d’information conduit à une imprécision dans l’écriture correcte de la phrase.

Il est inutile pour définir un genre ou un nombre d’utiliser deux informations. Si j’écris les chaise, j’ai défini par l’article « les » que chaise est un pluriel. Inutile d’y ajouter un S.

Pour le genre, si j’écris : « la femelle du porc est la truie ». Trois informations indiquent le genre féminin, car ‘la’ indique le féminin,’ femelle’ indique le féminin, et ‘truie’ également.

Ceci nous oblige de plus à qualifier de féminin une truie, ce qui est une comparaison qui ne fera pas plaisir à toutes les femmes !

Les consonnes redoublée

Par exemple les mots s’écrivant avec un m ou avec mm. J’ai essayé de me pencher sur ce cas particulier du m redoublé ou non. J’ai trouvé pas moins de 12 règles différentes représentant chacun un cas particulier, et encore nombreuse sont assortie d’un « le plus souvent ». La plus satisfaisante étant que si la racine du mot commence par un m on double le m

Par exemple maillot emmailloter

Dans l’ensemble il ne s’agit pas de règles de construction mais de règles d’usage servant à tenter de donner un aspect réglementaire à des concept crées par l’usage.

Cet usage est très complexe à gérer et il serait bien plus simple et aussi clair de ne jamais doubler les consonnes

Un somet me paraît aussi clair que un sommet

J’apele est aussi clair que j’appelle

Une fois les vieux reflexes remisé (avec un m) au placard

Je dis et je répette, les Français ne sont pas mauvais en orthographe, c’est l’orthographe qui est mauvais en Français

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