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L’égalité homme/femmes

Voilà un sujet d’actualité … depuis de nombreuses années et qui n’a pas encore vraiment trouvé sa solution … peut-être parce qu’il n’y en a pas de réellement satisfaisante.

Généralités
Penchons-nous d’abord sur la notion d’égalité. C’est , au départ, une notion mathématique qui s’applique à des items mesurables, donc quantifiables. On ne peut, en mathématique comparer que des notions définies dans la même unité de mesure.
Prenons le vieux débat sur le kilo de plumes et le kilo des plomb. Dans la même unité de mesure (ici le kilogramme) il peuvent être comparables et donc égaux.
Cependant, lâchés dans l’air le kilo de plomb tombe plus vite que le kilo de plumes, en raison de leur volume différent. Les voilà de nouveau inégaux.
Supposons que l’on comprime les plumes pour donner au kilo de plumes le même volume que le kilo de plomb. Ils vont maintenant tomber à la même vitesse.
Oui, mais comme le plomb et de couleur grise et les plumes blanches les voilà de nouveau inégaux !
En choisissant des plumes grises on peut rétablir l’égalité. Bravo ! Mais il garderons une odeur , une malléabilité différente et resterons inégaux ! On peut continuer ce petit jeu à l’infini.

En mathématique l’égalité impose une identité dans tous les paramètres que l’on veut prendre en compte.

Dans le petit jeu ci-dessus on voit que l’on est, progressivement passé d’une réalité objective (le poids, le volume) à une réalité plus subjective ( odeur) pour laquelle l’égalité est plus difficile à affirmer.

Montrons par un exemple simple comment le désir d’égalité peut devenir, paradoxalement,  discriminatoire.
Lorsque le Judo s’est implanté en France, les catégories de poids n’existaient pas. Un judoka de 60 kilos pouvait combattre un adversaire de 110 kilos, ce qui lui laissait peu de chance de victoire. Par souci d’égalité on a introduit les catégories de poids ce qui  en soi est un processus discriminatoire puisque l’on a « séquencé » les combattants en groupes exclusifs.

Les hommes

Oublions un instant le débat hommes/ Femmes et intéressons-nous au groupe des hommes. Les hommes sont-ils égaux ? La réponse est évidemment non ! Il y en a des grands et des petits, des beaux et des laids, des gros et des maigres, des intelligents et des sôts, des sains et des maladifs ,des riches et des pauvres, des blancs et des noirs, autant de différences qui induisent en diverses circonstances des discrimination évidentes.
les hommes ne sont pas égaux et leurs différences sont le plus souvent discriminatoires

Les femmes

Dans le groupe des femmes le problème est le même. Leur groupe social n’est pas homogène et les femmes ne sont pas plus égales entre-elles que ne le sont les hommes. Leurs caractéristiques individuelles offrent à certaines des opportunités et leur interdisent d’autres. Les femmes ne sont pas égales entre-elles et c’est, bien sûr, tout à fait discriminatoire !

Le groupe hommes/femmes

C’est le sujet qui nous intéresse aujourd’hui (et sans doute demain et après-demain !)

 Sur le plan législatif, en France, il n’existe, à ma connaissance, aucune distinction fondamentale entre les hommes, entre les femmes, et entre hommes et femmes. Signalons l’exception de certaines lois (discrimination positive) tenant compte des spécificité féminines liées à la maternité, ou relatives aux handicapés par exemple. Il faut quand même noter que les groupes humains se composent à égalité d’hommes et de femmes et que la loi tient compte de spécificités féminines alors que la féminité pourrait aussi bien être la norme et la masculinité une spécificité ! Les lois ont été édictés par des hommes.

Ce n’est donc, en France, pas dans la loi qu’il faut rechercher les causes de l’inégalité homme/femmes. Si bien sûr on trouvait des « contre-exemples » il faudrait expressément les corriger.

Pourtant les femmes ont le sentiments très net d’être discriminés, de subir la pression des hommes, et d’être un peu les « oubliés de la société ». Notons que les « oubliés de la société » sont plutôt nombreux, citons en vrac les pauvres, les ruraux, les handicapés, les soignants, les policiers, … bref les insatisfait (souvent avec raison) de leur sort.

Comme je l’ai montré plus haut la notion d’égalité, que ce soit entre les hommes, entre les femmes, ou entre hommes et femmes et une pure utopie. L’égalité réelle ne se conçoit que dans l’identité. A la moindre différence chacun se sent lésé et jalouse son voisin qui selon lui est avantagé.

Évidemment la totale égalité, qui signifierait la totale identité, serait l’apogée de notre civilisation, mais en même temps la fin de notre espèce fondée sur la différenciation sexuelle.

Une nouvelle approche

Rechercher, à tout prix comme nous le faisons, une parfaite égalité est une course sans fin après une utopie qui peut s’avérer inatteignable ou mortifère.

Notre problème n’est pas une recherche d’égalité mais un travail pour que chacun trouve la place qui lui convient dans notre société. Il est malsain de se comparer, et bien préférable de satisfaire ses besoins propres

Oublions donc ce besoin de comparaison fondé sur la jalousie, écoutons les revendications de chacun, et faisons en sorte que chacun puisse être satisfait de sa place. Les femmes ont des revendications légitimes et justifiées, les hommes aussi. Par principe ces revendications sont justifiées dans la mesure où elles sont partagées par le plus grand nombre. Écoutons les et efforçons nous de les rendre possibles. Les hommes trouverons bénéfice si les femmes sont satisfaites de leur place dans la société et les femmes seront plus heureuse avec des hommes satisfait de leur sort. Pensons bien que notre société nous amène à vivre ensemble, et c’est sur ce « vivre ensemble » qu’il faut se pencher.

Les féministes font, à mon sens, fausse route en déclarant la guerre aux hommes. La guerre et la victoire peuvent apporter des satisfactions d’égo mais n’ont jamais solutionné les problèmes de société. L’histoire l’a trop souvent montré !

Mieux vaut essayer de satisfaire les besoins de chacun que de courir après une utopie séduisante mais sans perspective d’avenir.

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