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L’écologie, danger ultime pour la planète ?

Je m’excuse par avance pour le cynisme de mes propos, mais il faut parfois jouer les Cassandres et regarder la réalité en face. Réfléchir, se poser des questions, se remettre en cause, peut-être une attitude salvatrice.

L’écologie voudrait sauver la planète, en fait elle veut principalement sauver ses habitants (hommes, animaux, ou plantes) et c’est bien normal.

On ne peut être que pour, car préserver les populations de la désertification de leur environnement, de la montée des eaux sur les petites iles, de l’intoxication par les pesticides,  de la mauvaise nourriture, ne peut qu’amener un plus pour l’humanité .

Mais être écolo n’est pas uniquement être barbu, à petites lunettes, manger bio, avec un bandanas sur le tête. La médecine, les laboratoire pharmaceutiques, jouent également leur rôle écologique fondamental en enrayant les maladies microbiennes ou virales, en réparant les dégâts occasionnés à notre corps, en soignants hommes et animaux.

Pourtant le problème N°1, pour nous autres, reste la surpopulation. Toutes les nuisances écologiques que nous subissons sont fonction du nombre d’habitants de la planète.

Quand une poigné d’autochtones vivaient sur le flan d’un volcan, une éruption faisait peu de morts, quand un million de personnes y vivent les dégâts humains et matériels sont plus importants

Quand milles personnes jettent de temps à autre un déchet en plastique ce n’est pas trop grave, mais quand un milliard le font c’est une pollution majeure.

Quand milles personnes consomment du charbon, du pétrole, de l’uranium ou du lithium pour satisfaire leurs besoins, il n’y a pas péril, mais quand plusieurs milliards le font c’est une catastrophe programmée.

Quand quelques « papy jardiniers » désherbent leur jardin avec un désherbant chimique toxique ce n’est pas un problème, mais quand les millions d’agriculteurs du monde arrosent la planète au Glyphosate c’est un danger mortel

On pourrait continuer l’énumération à l’infini avec les besoins alimentaires, les émissions de gaz à effet de serre, la déforestation, l’éradication de minorités dont les rites et usages entravent notre développement, la consommation de pesticides, d’antibiotiques, la nécessité de sacrifier la qualité à la productivité, l’accroissement des flux migratoires, etc., etc. tous et toutes fonction du nombre d’habitants de la planète.

L’accroissement continu de la population nous conduit inexorablement à la pénurie, à la compétition pour la vie, donc aux conflits, et aux mécanismes de régulation que peuvent être les catastrophes naturelles, les épidémies, les famines, et par-dessus tout les guerres. On devra, si on n’enraye pas l’explosion démographique, inévitablement sacrifier des milliards de vie pour sauver les autres habitants de notre planète.

L’écologie se trompe de cible. Bien sur son propos est louable et il faut lutter contre les nuisances qui nous menacent (avec sans doute moins de dogmatisme et de dictat qu’on ne le fait actuellement) mais cela ne fait que repousser un peu le problème. Économiser les ressources, l’énergie peut nous permettre de gagner du temps, de repousser les problèmes. Mais la poussée démographique ira plus vite que nos efforts insuffisants, trop tardifs, et désordonnés pour améliorer notre qualité de vie. Même avec l’immense capacité d’adaptation de l’espèce humaine, sept milliards, dix milliards, vingt milliards d’habitant ne pourront pas coexister sur notre terre.

Lutter contre cette démographie galopante qui nous menace à terme devrait être un objectif prioritaire (mais au combien délicat à mettre en œuvre !). L’écologie actuelle en améliorant le bien être, les conditions de vie des habitants pousse, au contraire, tout en réduisant les nuisances, à l’accroissement de la population (allongement de la durée de vie, diminution de la mortalité infantile, bien être et espoir) et, sans politique de régulation concomitante, nous amène dans le mur. L’accroissement du bien-être des population entraine certainement une tendance antagoniste à la diminution de la natalité, mais sera-ce suffisant ?

La consommation c’est la menace d’aujourd’hui, l’écologie lutte contre une menace à 50 ans, reste à lutter à plus long terme contre la démographie galopante.

La planète sera t’elle sauvée par les militaires et leurs horribles bombes nucléaires qui feront le travail de régulation démographique que nous n’avons pas su faire ! ou bien les progrès dans l’amélioration des conditions matérielles de vie pourront-ils entrainer une prise de conscience et une baisse salutaire de la natalité ?

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