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La seconde erreur de l’écologie

J’ai déjà signaler que la première erreur de l’écologie était de négliger l’élément fondamental dans la dégradation de la planète : « L’accroissement sans limites de la population terrestre »

Il me semble que l’écologie et les écologiste commettent une seconde erreur.

Dans la vie des partis politiques, et des divers corps constitués la confusion du but et des moyens est la règle la plus générale. Pour atteindre un objectif, un but, (par exemple instaurer la république, lutter contre la corruption, défendre des valeurs en danger) des citoyens s’unissent et forment un parti qui affiche son but. Pour atteindre ce but certains moyens sont à mettre en œuvre comme par exemple la prise nécessaire du pouvoir. Au bout d’un certain temps d’existence on constate que le but de ce parti est devenu la prise, ou la conservation, du pouvoir alors que ceci était initialement le moyen d’y parvenir. A contrario ce qui était le but initial, qui était par exemple lutter pour certaines valeurs, n’est devenu qu’un moyen, un prétexte pour justifier de l’accession au pouvoir.  C’est ce que l’on entend par : « La confusion du but et des moyens »

L’écologie n’a pas échappé à ce travers. Son objectif primaire était, bien sûr, d’assurer le bonheur et la prospérité, dans l’avenir, pour les habitants de la planète. Le moyen  à mettre en œuvre était la protection de la planète, des habitats, des espèces et des ressources. Tout ceci est louable, incontournable, inattaquable.

Avec le temps la protection de la planète est devenue un but en soi et le bonheur des habitants un prétexte pour justifier le nouvel objectif. Pour caricaturer on pourrait dire que les écologistes sont maintenant prêt à sacrifier ses habitants pour sauver la planète.

On comprend alors pourquoi l’écologie a bien du mal à être acceptée. D’un côté le concept même de protéger la planète pour assurer un avenir radieux (ou supposé radieux) à ses habitants et largement acté par les populations, mais d’un autre côté la démarche qui consisterai à sauver la planète au détriment des habitants ne séduit pas et a, évidemment, bien du mal à s’imposer.

Le principe de l’écologie et de la préservation des ressources ne peut et ne doit pas être remis en cause. Cependant on doit « coriger le tir » de deux façons :

  1. En prenant conscience que préserver la planète tout en laissant sa population croitre de façon incontrôlée n’est qu’un leurre. Si au fur et à mesure que l’on contrôle et réduit la consommation des ressources les besoins augmentent on essaye de « Remplir un tonneau des danaïdes ». On peut ralentir le processus, mais certainement pas l’inverser.
  2. Prendre en compte le fait que sauver la planète n’est pas une fin en soi. Par contre agir pour le bien des populations futures est un devoir pour chacun. Oublions, donc, l’idéologie radical et mortifère qui gouverne l’écologie. Lutter contre la dégradation de la nature et la disparition de ses ressources est sans doute l’un des moyens pour assurer l’avenir des humains, mais ce n’est peut-être pas le seul. Se battre contre les évolutions naturelles est un combat de titans et nous ne sommes pas sur de le gagner (il semble que nous soyons en train de le perdre !). Utiliser les immenses capacités d’adaptation de l’homme aux bouleversements naturels serait une autre voie d’accès à nos objectifs, elle est complètement occulté, actuellement, par le dogme de la sauvegarde , à tous prix, de la planète. Quand on n’est pas le plus fort, on ne montre pas ses muscles, et on essaye d’être le plus malin !

Essayons, donc, d’adapter la nature à nos besoins, d’adapter nos besoins à la nature. Économisons nos ressources, adaptons nos comportements, et mettons en place les structures pour survivre dans un environnement que nous ne souhaitons pas.

Tant que nous privilégierons les grenouilles à nos paysans, les coléoptères à l’habitat urbain, nous ne pourrons pas gagner.

Continuons à penser la nature au service de l’homme et non pas le contraire !

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