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La puissance des “fake news” contre la vérité

On peut s’étonner de la puissance virale des « fake news » devant la vérité. Pourtant, c’est assez simple à comprendre. Ces « fake news » sont conçues, consciemment ou inconsciemment, pour diffuser plus efficacement que les informations contrôlées, vérifiés, certifiables.

Si on recherche les critères d’acceptabilité d’une information on retrouve

  1. La crédibilité. Sans forcément être vraie une info, pour se diffuser, doit être crédible. C’est évidemment une notion très relative à la cible visée. Plus celle-ci sera cultivée, dotée d’esprit critique et plus les critères de crédibilité devront être important pour que l’information soit acceptée. Transmettre des fausses informations à une cible intellectuelle et bien formée sera bien plus difficile que de la transmettre aux couches populaire (c’est une vision élitiste, mais c’est comme cela !)
  2. L’information doit caresser sa cible « dans le sens du poil ». Une fausse information qui vous conforte dans des opinions déjà acquise et de ce fait vous sécurise et beaucoup plus acceptable qu’une information qui vous dérange, vous remet en cause, bref qui déclenche en vous un mécanisme anxiogène.
  3. La crédibilité d’une information est très dépendante de la fréquence avec laquelle on la reçoit. Plus on est en contact avec une information et plus elle nous paraît crédible et avoir un caractère universel. Ce processus crée l’effet « boule de neige » et permet à l’information de s’auto crédibiliser par effet récurrent. Le process de retransmission  des informations entre groupes d’amis des réseaux sociaux est particulièrement favorable au développement viral de l’info. C’est bien théorisé dans la publicité ou on admet que chaque information à un seuil d’occurrence  à partir duquel elle devient efficace.

Pour créer une « bonne fake news » :

  1. Cherchez un sujet anxiogène pour lequel la cible que vous visez sera en recherche de sécurisation
  2. Choisissez une cible potentielle dont l’esprit critique et suffisamment peu développé pour être capable d’un analyse objective de l’information que vous allez délivrer
  3. Choisissez les réseaux sociaux dans lequel la diffusion virale est quasiment le credo

Vous voilà maintenant admis au rang d’expert dans le milieu des manipulateurs d’opinions

Notez que ce processus est également valable pour la démarche publicitaire. On a tous peur de vieillir, de grossir, on est donc la cible idéale pour les « fake slogans » que nous distillent les publicitaires. Longue vie aux produits anti-rides, contre la cellulite, et autres produits amincissants.

Dans la propagande politique il est difficile de propager de réelles « fake news » car les médias jouent à notre place le rôle d’esprit critique, mais les semi vérités, les mensonges par omission passent très bien. On en « gobe » à longueur de campagnes électorales, elles nous sécurisent, nous confortent, on veut bien les croire sans vraiment les passer au crible de l’analyse. Six mois plus tard on accuse le candidat de nous avoir menti sans avoir réellement conscience que nous sommes fautif d’avoir voulu croire ce qui n’était pas crédible. Tous les candidats ont la recette pour sauver la France, la planète, voire le monde. Il faut vraiment vouloir être aveugle ou stupide pour y croire !

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