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Histoires parallèles de l’art et de la conscience

L’art est avant tout un outils d’expression. L’artiste se projette dans son œuvre. Il doit donc exister une relation entre l’art et sa pensée, l’expression de son moi et la représentation de celui-ci dans la conscience.

Ces deux histoires (art et conscience) ont suivi des parcours parallèles sans qu’il soit aisé de savoir laquelle des deux tires l’autre !

Dans l’antiquité l’art se complait dans la représentation des Dieux ou des humains à stature Divine (César, Pharaon etc., etc.).  Cette représentation est gouvernée par des « canons de la beauté » appuyés sur une esthétique très conventionnelle. La notion de conscience est réduite à son expression cognitive et l’art une forme de sublimation de cette pensée cognitive.

L’art s’attache à l’aspect subliminal et transcendantal du sujet.

Jusqu’au moyen âge, en Europe, l’art est essentiellement de nature religieuse, destiné à glorifier le créateur en donnant une représentation codifiée de l’image transcendantale de la divinité.  La conscience est toujours de nature cognitive, accompagnée de l’âme qui constitue la part subliminale de la nature humaine.

L’art s’attache à l’aspect rationnel des cultes et de leurs rites, mais intègre également la notion divine de l’âme

A la renaissance les artistes abandonnent l’iconographie religieuse pour se reporter sur des figures plus laïques ou sur des représentations des mythes antiques (en oubliant totalement leur signification religieuse). Les individus sont représentés sous leur aspect sociétal et leur statut social (dans leurs plus beaux atours) . L’âme est un peu occultée et la conscience cognitive, empreinte de la réalité, est privilégiée.

L’art s’attache à l’aspect social, au statut des sujets (réservé aux riches et puissants)

Avec la naissance du romantisme puis de l’impressionnisme l’émotion fait son entrée dans l’art. L’affectif, le sentiment, la perception deviennent les sujets des artistes. L’individu n’est plus présent pour ce qu’il est pour les autres, mais ce qu’il est pour lui, ce qu’il ressent. La conscience cognitive se double d’une conscience émotionnelle. C’est la révolution psychologique.

L’art s’attache au ressentis, à la notion d’impression, au perçu plutôt qu’au réel.

Viennent alors les mouvements cubistes, surréalistes, psychédéliques, abstraits, qui refusent tout rapport au réel et visent à représenter ce que l’on ressent au-delà des apparences. La conscience émotionnelle devient le moteur de l’art et de son expression.

L’art s’attache à l’émotion, aux sentiments, hors de toute réalité construite.

Et maintenant pour la suite ?

Il semble de nos jours que l’expression artistique ainsi que les représentations de la conscience sont un peu en panne d’idées nouvelles. Il n’est pas facile de prévoir les évolutions à venir. Peut-être peut t on se référer à cette phrase attribuée à André Malraux (selon André Froissard !)

Le XXI ème siècle sera mystique ou ne sera pas

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