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DEFINITIONS

Le libéralisme

Projet économique qui favorise l’offre. On aide les entreprises, qui deviennent compétitives, prospèrent, et créent des emplois

Le Keynesianisme

Projet économique qui favorise la demande. On donne du pouvoir d’achat aux salariés, qui consomment et favorisent le développement des entreprises. Celle-ci créent de l’emploi et prospèrent

LES EFFETS PERVERS

Le Libéralisme

On aide les entreprise soit au détriment des salariés (baisse des salaires, baisse de l’aide sociale, baisse de la redistribution) soit au détriment de la dette extérieure. Les salariés s’appauvrissent et les entreprises (les actionnaires) s’enrichissent. On dynamise l’économie mais on accroit l’inégalité sociale ou la dette.

On crée un climat de compétition permanente qui participe à la violence de la société

Le Keynesianisme

On donne du pouvoir d’achat aux salariées au détriment des entreprises ou de la dette extérieure. Le salariés s’enrichissent et les entreprises s’appauvrissent d’autant que le pouvoir d’achat accru des salariés s’oriente vers l’achat de biens importés ou vers l’épargne et ne profite pas aux entreprises Françaises. On diminue l’inégalité sociale mais on freine l’économie.

On favorise les positions attentistes et un certain assistanat dans la société

L’USAGE EN FONCTION DES CIRCONSTANCES

Il n’y a pas de recette miracle et tout dépend du contexte économique et social. De plus Libéralisme ou Keynesianisme ne sont pas de véritables modèles économique mais plutôt des remèdes à une situation de crise ponctuelle, servant à rééquilibrer les effets d’une crise passagère.

Jusqu’à présent les gouvernements Français les ont utilisés à tour de rôle mais toujours en évitant les crises sociétales et en faisant porter l’effort sur la dette extérieure. Le résultat est une société moins inégalitaire que dans bien des pays ( le fameux modèle social Français ), mais un montant de dette insupportable.

De façon générale et évidente, les gouvernement de droite on favorisé le libéralisme (aide aux plus nantis) et les gouvernement de gauche le Keynesianisme (aide au plus démunis)

LES COMPENSATIONS

Pour rendre les deux systèmes plus justes ou plutôt plus équitables il faudrait que les efforts consentis, soit par les salariés, soit par les entreprises, soient accompagnées de mesure compensatoire.

Une politique libérale d’aide aux entreprises, non appuyée sur la dette, pourrait s’accompagner d’une cession d’actifs (action ou participations) aux salariés. La réduction de pouvoir d’achat étant compensé par un accroissement du patrimoine (soit individuel, soit collectif)

Inversement une politique Keynésienne d’aide aux salariés, non appuyée sur la dette, pourrait s’accompagner d’une dette de l’état envers les entreprises (collective ou nominative) que celles-ci pourraient utiliser en cas de besoins (à définir!)

On arriverait ainsi à des systèmes plus pérennes et surtout plus efficaces.

N’oublions pas que Libéralisme ou Keynesianisme ne sont pas de véritables modèles économiques durables, mais plus des réponses à des situations de crise.

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