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Diverses visions de la culture

Pour une organisation internationale comme L’UNESCO : « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les système de valeurs et traditions et les croyances. Ce « réservoir commun » évolue dans le temps par et dans les formes des échanges. Il se constitue en de multiples manières distinctes d’être, de penser, d’agir et de communiquer en société2.

Une définition souvent citée est : « La culture est ce qui reste quand on a tout oublié ». Cette formule lapidaire présente l’avantage d’inclure dans la culture les acquis inconscient assimilés au cours de notre vie. Elle omets évidemment tout l’aspect cognitifs des connaissances acquises

Une définition amusante à été donnée par le philosophe Michel Serres.

Vous avez un livre et votre ami a un euro. Vous lui donnez le livre et il vous donne un euro. Maintenant vous avez un euro et lui le livre.  C’est un échange, on appelle cela « le commerce’

Maintenant vous avez un poème de Baudelaire que votre ami ne connaît pas. Vous lui apprenez ce poème. Maintenant il connaît le poème, mais vous le connaissez également. C’est un enrichissement, cela s’appelle « La culture »

Cette définition met l’accent sur l’enrichissement collectif apporté par la culture, par contre elle semble limiter cet apport au domaine des arts et lettres, ce qui est restrictif.

La culture en psychologie relativiste

Elle fait une sorte de synthèse des propositions précédentes. On définit alors la culture comme : « La conscience ». Ceci peut paraître fantaisiste et mérite une explication.

En psychologie relativiste la conscience se construit à partir des perceptions (auditives tactiles, gustatives, et olfactives, visuelles) qui nous assaillent tout au long de notre vie. Chaque perception est analysée en comparaisons au réseau de connaissances déjà acquises. Ce sont ces liens logiques de comparaison qui donnent un sens à nos nouvelles perception et enrichissent notre réseau de conscience. Ces connaissance peuvent avoir une formulation cognitive pour les acquis intellectuels, de nature sociétale et « culturel » mais prennent également une formulation émotionnelle et non descriptible comme les souvenir musicaux, olfactifs, les ambiances …

On va retrouver, là, toutes les grandes notions décrites dans les paragraphes précédent

  1. L’universalité, de la conscience énoncée par l’UNESCO
  2. L’importance des acquis inconscients (pris non dans le sens Freudien de refoulés, mais dans le sens non formalisés dans une structure cognitive de la psychologie relativiste
  3.  Chez Michel Serres l’importance de la relation, de l’échange dans le développement de la culture
  4. Quant à la psychologie relativiste elle apporte la lente construction de la conscience, quelle soit de nature cognitive (consciente) ou émotionnelle (inconsciente) par les relations aux êtres, aux animaux, à la nature, aux objet qui sont un perpétuel apprentissage réciproque.
     Elle apporte l’unicité de la conscience, car les expériences vécues par chacun sont différentes, mais universelles, car elles sont le plus souvent communes dans un groupe de personnes réunis dans une même société.
    Elle nous apprend aussi que cette vision élargie de la culture définit notre vision du monde , notre positionnement par rapport à lui, et constitue le base même de notre identité.
    Elle induit le fait que cette « culture » est en perpétuelle évolution, quelle se transforme  s’enrichit sans se défaire,  au hasard de nos nouvelles expériences.

La culture est un acquis définitif qui, c’est un paradoxe, peut se modifier au fil des temps. Mais avancer que notre culture, notre identité peut se perdre est un non-sens absolu.

Quoi qu’il arrive on ne me fera jamais oublier le Père noël !

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