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De la vie et de la mort

Définir la notion de mort n’est pas facile. La définition la plus simple est : « la mort c’est la fin de la vie ». Ceci déplace le problème sur la définition de la vie.

Définitions

  1. Pour les chrétiens, Musulmans, et Juifs, la vie est un don de Dieu qui nous accorde un corps et une âme. Le corps est périssable mais l’âme est éternelle.
    Notons une petite différence entre Dieu, qui a toujours été et sera toujours, et l’âme humaine qui a une origine dans la naissance et qui restera éternellement. Elle est dotée d’une sorte de demi-éternité par rapport à son Dieu. Le sens de la vie pour un humain (les animaux en sont exempt dans ces croyances) nous est dicté et consiste à vivre en fonction des commandements de Dieu et à mériter son éternité au paradis. La mort devient alors le simple examen de passage de la condition humaine à celle de d’entité spirituelle et éternelle. La morale, issue de dieu, est « à priori » et la vie est le combat du bien contre le mal.
  2. Pour les Bouddhistes et les Hindouistes, adeptes de la réincarnation on peut dire que les dieux comme les âmes ont toujours existés et existerons toujours. En effet si après la mort l’âme se réincarne dans un autre corps c’est bien que l’âme pré existe à sa forme réincarnée. Elle est donc totalement éternelle. Le sens de la vie est donc de continuer son chemin spirituel pour aller de réincarnation en réincarnation vers une nature quasi divine. La mort n’est qu’une des multiples étapes de ce parcours, un perpétuel examen. La morale, issue de dieu, est « à priori » et la vie est, là encore, le combat du bien contre le mal
  3. Pour les agnostiques dont je fais partie la question de l’existence d’un dieu ne se pose pas car elle ne peut avoir de réponse. L’humain est un simple artefact de la nature issu d’un hasard, ou d’une contingence. La vie n’a aucun sens à priori et c’est à chacun de nous de lui en donner un. Dans ce cas, bien sûr, la mort n’a pas plus de sens que la vie, elle n’est qu’une simple conséquence de la vie, une simple propriété de la vie. On dit souvent : « untel est mort » en utilisant le verbe être qui est un verbe d’état. Portant, la mort n’est pas un état mais une totale disparition, un néant. On ne peut être mort quand on n’est plus ! On devrait dire : « untel est disparu », au sens propre du terme.

Les rites funéraires

Ils sont intimement liés à la vision que l’on a de la vie et de la mort

  1.  Pour les croyants en l’immortalité de l’âme les rites funéraires prennent un sens tout particulier. La mort physique se détache du vécu éternel de l’âme et c’est cette dernière qui est célébrée par les vivants. On la traite comme l’être vivant que le défunt était. On exécute des rites funéraires, érige une stèle tombale, on perpétue des cérémonies, on visite les tombes, on les fleuries soigneusement, voire on parle et communique avec le défunt. Tout ceci présuppose une perpétuation de l’esprit du mort, et reste en cohérence avec la conception de la vie, de la mort, et da l’âme.
  2. Pour les agnostiques et les matérialiste, le monde et différent. Pour les premiers la notion de transcendance divine ne se pose pas. On ne se pose pas une question dont on sait qu’elle n’a pas de réponse. Pour les second la notion même de dieu est niée.
    La vie après la mort n’a pas de sens ou n’existe pas. A son décès, l’humain disparaît dans le néant. Il se retrouve dans l’état ou il était avant sa naissance, c’est à dire plus rien. Les rites funéraire qui sont à l’honneur de « rien » n’ont évidemment aucun sens. Tout ce qui entend entretenir le contact avec le défunt reste lettre morte et sans objets.
    Ceci est sans doute la meilleure position pour faire son deuil, c’est à dire admettre définitivement le décès. Bien sûr ceci n’empêche pas le souvenir.

A mon décès je n’aimerais pas qu’on dises : « Quelle tristesse de l’avoir perdu ! » mais plutôt : « Quelle chance de l’avoir connu ! »

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