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Antivax, arguments et histoire

La mouvance antivax n’est pas une nouveauté née avec le covid. C’est une vieille histoire et les arguments en sont éculés. Je ne parlerais pas ici des argumentations trop fantaisistes comme l’inoculation d’une puce ou du virus du SIDA au cours de la vaccination ni du complot international des pédophiles, on doit quand même raison garder.

  1. La crainte des effets secondaires.
    La rumeur, rapportée par l’historien Laurent -Henri Vignaud, a circulée au XIX ème siècle que les vaccins pouvaient rendre les femmes stériles. Rumeur remise à l’ordre du jour par les antivax.
     il même été affirmé que pour éliminer la race Arabe (si tant est qu’il puisse s’agir d’une race) on inoculait dans le vaccin une partie de sang Juif.
    Autre rumeur du début de XIX ème, la crainte de la Minotaurisation ! La vaccin de la variole étant conçu à partir de la vaccine de porc, l’idée à germée que la vaccination pouvait engendrer des déformations faisant apparaître des attributs porcins aux gens vaccinés.
    Ces rumeurs ne sont pas loin de ressembler à celle faisant état du risque de modification de notre ADN par le vaccin ARN.

  2. La cupidité des laboratoires
    Au XVIII ème les médicament étaient fabriqués par les Apothicaires (Artisans pharmaciens). L’apparition des vaccin diffusés à large échelle a entrainé la naissance d’une industrie pharmaceutique, immédiatement remise en cause pour son appétence pour les profits. En 1880 le journaliste Henri Rochelot traite pasteur de « Chimiste financier ». Le vaccin aurait été imaginé pour favoriser les profits des laboratoires et aurait fait plus de morts que de guérisons. Donc rien de nouveau sous le ciel !
    Les flots du vaccin deviendront le Pactole des vaccinateurs”, ose le docteur Maurice Deutsch dans un mémoire sur la vaccination en 1881.

  3. La protection naturelle
    Autre argument intemporel : le principe même de la vaccination serait contre-nature et le corps humain, qui dispose de défenses immunitaires, n’en aurait pas besoin pour se défendre contre les maladies. Pendant longtemps, on a cru que la variole était une maladie “atmosphérique”, due à l’air impur de certaines zones urbaines et pauvres. Elle pouvait, selon les tenants des théories holistiques, être due à de mauvais comportements, pathogènes en eux-mêmes. “Quand une personne tombe malade, c’est qu’elle s’est mal alimentée, qu’elle vit dans un environnement dégradé ».
    En 1857 le docteur Villette de Terzé affirme : «  le vaccin est un délit contre le corps ». Cet argument a pris force avec l’apparition des médecines alternatives. On retrouve là l’argument des frères Bogdanoff : « Nous sommes en bonne santé donc nous ne craignons pas le virus » … raté !

  4. Le refus de la vaccination obligatoire
    Et là non plus, rien de neuf. En 1853, l’Angleterre se dote de sa première loi de vaccination obligatoire contre la variole. Cet événement politise inévitablement le débat. Les premières ligues anti-vaccin sont créées, comme la National Anti-Vaccination League ou la London Society for the Abolition of Compulsory Vaccination. Des manifestations éclatent, notamment dans des villes ouvrières du nord : Leicester, Manchester ou Gloucester. Des villes loin du pouvoir central, comme une résistance à l’État. La principale différence, finalement, réside dans la multiplication des canaux d’information, car avec les réseaux sociaux, les théories du complot circulent plus vite, rendant difficile l’explication rationnelle face à la peur.

Conclusion
On voit que tous les arguments développés par les antivax sont de vieux serpents de mer qui resurgissent à l’apparition de chaque nouveau vaccin. A chaque fois ces arguments sont balayés par l’histoire. Les faits sont têtus et donnent régulièrement tort aux aintivax. Malheureusement eux aussi dont entêtés et resterons dans leur total déni de réalité.
Tout cela ressortira quand on trouvera un vaccin contre la malaria ou le SIDA propagé par le même type de leader et relayé par le même type de suiveurs.

P.S. Il est curieux de voir que la sortie de nouveaux médicaments ne suscite aucun rejet alors que les protocoles de validation des vaccins et des médicament sont identiques

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